Résumé de la 5e partie n Transformé, au XIXe siècle, en presbytère, le prieuré de Borley continue à être l'objet de hantises, auxquelles assistent le religieux et sa famille qui occupent les lieux. La femme du révérend, Ethel Bull a invité ses sœurs Frida, Mabel et Suzanne. Elle leur parle, bien sûr, des phénomènes et les deux femmes voudraient bien assister à une manifestation. — ne vous inquiétez pas, dit leur sœur, les phénomènes ne vont pas tarder à se produire ! Un après-midi, Miss Bull et deux de ses sœurs sont au jardin. Après avoir fini une partie de jeu, elles s'apprêtent à rentrer quand elles remarquent une présence. — qu'est-ce que c'est ? — je ne sais pas, dit Miss Bull. On s'approche. — c'est une femme ! — comme elle est blanche ! — mais c'est une religieuse ! La présence, de l'autre côté du jardin, regarde le trio. — elle n'avance plus ! — elle nous regarde ! Miss Bull est formel. — c'est le fantôme de la religieuse ! C'est étrange, car d'habitude, toutes les apparitions ne se font que de nuit ! Les trois femmes sont d'abord effrayées, mais comme le spectre ne semble pas hostile, elles chassent leur peur. — et si on lui parlait ? — lui parler ? Pour lui dire quoi ? — commençons par lui demander qui est-elle ! Une des sœurs avance. — qui que vous soyez, nous vous demandons, au nom de Dieu, de nous dire qui vous êtes et pourquoi vous hantez ces lieux ? La religieuse continue à regarder les trois femmes, sans rien dire. — elle ne veut pas parler ! — elle peut sans doute apparaître, mais elle n'a pas la possibilité de parler ! — c'est extraordinaire ! On se rappelle alors la troisième sœur, qui est restée à la maison. — elle aura raté le spectacle de sa vie ! — le fantôme est encore là ! — je vais la chercher ! dit Miss Bull. Tandis qu'elle court vers la maison, les deux sœurs surveillent le fantôme, qui continue à les regarder. Quand Miss Bull revient avec sa sœur, le spectre est toujours là. — c'est extraordinaire, dit la sœur ! Mais le spectacle ne dure que quelques minutes. Le fantôme se met à se déplacer et on le voit s'évanouir, derrière les arbres. (à suivre...)