Résumé de la 5e partie n Karim n'est apparemment pas près de pardonner à son frère aîné, Abderrahman, qui lui cherche toujours querelle et l'espionne. Tu t'imagines, il me fait suivre ! Taos, comme d'habitude, essaye de minimiser les choses. Elle n'aime pas que ces deux fils, les seuls qu'elle ait jamais eus, se déchirent de la sorte. — Il voulait s'assurer que tu ne suives pas le mauvais chemin ! Ce discours, plus que les remontrances de Abderrahman, agace encore plus Karim. — Maman, quand faudra-t-il que tu comprennes que je ne suis plus un enfant ? Ce n'est pas à mon âge que je suivrai le mauvais chemin… — Il y a la drogue… — Je n'y ai jamais touché… Et puis, ce n'est pas à mon âge que j'y toucherai… — Il a peur pour toi ! — Ne me mets pas en colère, car mon cher frère n'a d'autres préoccupations que ses propres intérêts ! — Ne dis pas cela, il travaille aussi pour toi ! Karim éclate de rire. — Et les bénéfices ? Ils vont dans sa poche ! — Tu as les mêmes droits que lui ! — Ne t'inquiète pas, même s'il ne m'accorde pas mes droits, je saurai les lui demander… Taos s'effraye. — Vous n'allez pas vous quereller… — Pour le moment, s'il se tient tranquille, je ne dirai rien… — Si vous continuez, vous allez me tuer ! Karim enlace sa mère. — Non, non, Ayi, tu es ce qui me reste de plus cher au monde ! Il l'embrasse. Taos l'embrasse aussi. — Dis-moi, c'est vrai ce que Abderrahman a dit ? — Qu'est-ce qu'il a dit ? — La fille… Karim rit. — Il m'a fait suivre… L'information qu'on lui a donnée est donc vraie ! — C'est vrai, tu as une petite fiancée ? Karim rit plus fort. — Eh, tu vas vite en besogne… Je sors avec une fille ! — Mais tu vas l'épouser ! — Il ne faut pas précipiter les choses ! — Et moi, je veux que tu te maries de mon vivant ! — Arrête, il te reste encore de nombreuses années à vivre… Taos est triste. — Je suis vieille et malade… Et puis, je ne voudrais pas que tu fasses les mêmes erreurs que ton frère. A quarante ans, il s'est déjà marié deux fois… et à chaque fois, il divorce ! — Je ne suis pas comme lui, maman ! (à suivre...)