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Suspense
La cabane au fond des bois (4e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 07 - 2008

Résumé de la 3e partie n Après un long trajet dont le passage à travers une forêt, voici Hannah et Jeffrey arrivés à la cabane. Hannah est un peu inquiète..
Je sentis que Jeffrey m'observait toujours.
— Alors, Hannah ?
— Je... oui. C'est... l'étang... est très beau.
Il sourit.
— Attends de voir à l'intérieur.
Il me tira par la main pour me faire franchir les trois marches de pierre menant à la cabane. Quand je mis le pied sur le porche, le plancher s'enfonça un peu sous moi. Jeffrey sortit une clé rouillée de la poche de sa veste, la fit tourner dans la serrure, et la porte s'ouvrit en gémissant. Il resta en arrière, et j'entrai. Ça sentait le moisi. Un faible rayon de lumière verdâtre pénétrant par une fente des volets traversa le plancher en tremblant, pour éclairer ce que les précédents occupants nous avaient laissé – de la bourre de laine échappée d'un matelas éventré, des sachets de graines vides, des crottes de souris. Mes yeux se posèrent sur le mur du fond. Une paire d'yeux luisants me renvoya mon regard.
Je poussai un cri perçant.
En deux enjambées, Jeffrey traversa la pièce. Il arracha quelque chose du mur pour le présenter à la lumière. Les yeux de verre d'un renard empaillé me regardèrent fixement. Jeffrey éclata de rire. Il posa le renard et m'invita à poursuivre la visite de la cabane.
La pièce dans laquelle nous nous trouvions semblait en constituer l'essentiel – un coin-living à gauche avec un poêle à bois, une banquette en fer en guise de canapé et une caisse servant de table basse. Il y avait aussi une table en bois, deux chaises aux barreaux cassés, une petite glacière, un évier complété par une pompe rouillée, une armoire métallique. Et une collection de cannes à pêche accrochées aux chevrons.
Jeffrey me fit entrer dans la chambre. Le lit semblait l'occuper tout entière, et il ne restait guère plus d'une trentaine de centimètres pour circuler autour. Je cherchai les toilettes et finis par les trouver en regardant à travers une fente des volets – une boîte grande comme une cabine téléphonique à une dizaine de mètres sous les pins. Je restai sans doute un long moment devant ce volet fendu à scruter au-dehors.
Jeffrey parla derrière moi :
— Qui y a-t-il, là-dehors ?
— Personne. Il n'y a pas du tout de voisins ?
— Il n'y en a plus. Comme je te l'ai dit, nous ne sommes qu'un point minuscule au centre d'une zone protégée. Il n'y avait que notre cabane et celle des Blake sur la plage avant que la zone ne soit classée réserve naturelle. La loi nous accorde un droit de jouissance à vie dans ces cabanes, mais Blake a laissé la sienne à l'abandon depuis deux ans. Viens. Tu vas faire un peu de ménage pendant que j'ouvre. Le balai est derrière la glacière.
Jeffrey sortit et j'entendis presque aussitôt les grincements du bois tandis qu'il repoussait les volets. La lumière qui filtrait à travers les arbres n'éclairait pas beaucoup ces pièces obscures. Je trouvai le balai et fis disparaître les crottes de souris. Je déballai nos draps pour faire le lit. Quand j'eus achevé de ranger nos provisions dans le placard de la cuisine, Jeffrey n'était plus là. (à suivre...)


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