Constat n Sur le thème consacré à l'instabilité des entraîneurs à la barre technique des clubs de l'élite et dont la 1re partie a été publiée hier, InfoSoir vous livre la suite et la fin de ce dossier. CABBA Bouarrata, une main de fer dans un gant de technique l Le CA Bordj Bou-Arréridj a terminé la saison à l'agonie en consommant deux présidents et quatre staffs techniques. Avec l'avènement de Bouda, les dirigeants bordjis sont allés chercher le caractériel Rachid Bouaratta pour éviter le syndrome du «sauvetage in extremis» dont l'équipe a pris l'habitude ces dernières saisons. Sitôt arrivé dans la capitale des Bibans, Bouaratta a vite pris les commandes traçant les grandes lignes de sa politique et dévoilant l'essentiel de sa stratégie. Il faut dire que les Jaune et Noir accusent un retard dans la préparation vu que Bouaratta n'a pris les rênes techniques que samedi dernier, mais compte se rattraper lors du stage qu'effectue depuis hier l'équipe à Aïn Draham. Pour le moment, Bouaratta et ses adjoints Kacem Salim et Salim Fodhil s'attellent à passer les tests nécessaires aux joueurs et de faire une évaluation-diagnostic de l'effectif, notamment les nouvelles recrues tels les Bentayeb (ex-USMA), Rouane (ex-ASK), Dembri (ex-ESS), Bakha (ex-CAB) et autres Marsel (ex-MCS). Tout comme il a instauré, comme à son habitude, une discipline considérant que cet aspect est la clé de toute réussite. Les supporters ont apprécié le choix de leur direction et croisent les doigts pour que Bouaratta ne quitte pas le club après quelques journées ou au premier problème car depuis qu'il a gagné le titre de champion avec le MO Constantine, en 1993, il n'a pratiquement jamais été au bout de son contrat, pour une raison ou une autre.