Résumé de la 21e partie n On apprend enfin la vérité : Meriem n'est pas morte, mais elle a été enterrée vivante. On la sort de sa tombe. Meriem, étendue sur le sol, est couverte par ses filles et ses belles-filles. Celles-ci se penchent sur elle. — Tu nous as fait une grande peur. Elle veut répondre, mais elle est épuisée. — Il ne faut pas la fatiguer, c'est un miracle qu'elle ait survécu à cette terrible épreuve. — Et dire que l'on croyait qu'elle avait commis une vilenie… On aurait pu la laisser là et elle serait certainement morte… d'épuisement et d'asphyxie ! Meriem gémit. — J'ai faim… mes membres tremblent… je dois manger quelque chose ! Personne, en venant au cimetière, n'a songé à apporter de la nourriture ! Ali regarde autour de lui. Il y a, tout prêt une figueraie. C'est une propriété privée, mais dans ce cas-là, le propriétaire ne pourra pas lui en vouloir. Il se précipite, cueille quelques figues et les remet à sa mère. — Mange ! Elle mange les fruits. — Ah, dit-elle je me sens mieux… L'une des fille se rappelle alors ce que lui a raconté une femme, venue aux funérailles : sa belle-mère souffrait de diabète et cette maladie la plongeait parfois dans le coma. — Mère, tu dois être malade ! — Il y a longtemps que je le suis… — Tu as peut-être du sucre ! Et elle raconte l'histoire qu'on lui a rapportée. — Quand le sucre est en excès dans le sang ou quand il manque, on peut tomber dans le coma ! — Nous allons faire venir un médecin à la maison, il l'auscultera et lui demandera de faire les analyses qu'il faut ! Mais pour le moment, il faut rentrer à la maison. Les filles comme les belles-filles se proposent de porter Meriem sur le dos, mais Ali refuse. — On va la fatiguer encore plus ! Il nous faut une carriole ! L'un des fils va chercher une carriole. Les gens s'arrêtent et l'interrogent. — Comme cela s'est passé avec la pauvre Meriem ? Le fils fronce les sourcils. — Cela s'est bien passé ! — Alors, elle va s'arrêter de crier ? Vous avez réparé ses fautes ! L'homme est prêt à se mettre en colère. — Ma mère n'a jamais fait le moindre mal ! — Alors, ces cris… — Elle est vivante ! On l'a crue morte et on l'a enterrée vivante ! — C'est extraordinaire ! Explique-nous… Mais il n'a pas le temps d'expliquer, Meriem attend la carriole qui la ramènera à la maison… Une maison qu'elle croyait avoir quitté à jamais ! (à suivre...)