La décision devait être prise jeudi, mais elle a été reportée pour aujourd'hui par la fédération algérienne de football (FAF) dans l'affaire Khellidi qui tient toujours en haleine l'opinion sportive, notamment les deux clubs concernés, le RC Kouba, en premier lieu, et l'USM El-Harrach dont les dirigeants se demandent encore pourquoi dans le calendrier leur équipe n'y figure pas encore. En effet, la FAF, et en attendant qu'une décision définitive soit prise, a mis un X dans la case du troisième club accédant en Nationale Une, ce qui en a fait rire plus d'un. Aujourd'hui, le bureau fédéral devrait statuer une fois pour toutes dans cette affaire que le tribunal arbitral du sport (TAS) avait traité en se déclarant incompétent sur le plan sportif (et non pas sur le plan du droit) et en jugeant le délit commis par le joueur Khellidi comme étant une usurpation d'identité avec documents administratifs officiels et non pas une dissimulation d'identité, comme cela a été jugé en première instance par la commission règlements et qualification (CRQ) de la ligue nationale de football (LNF). Le TAS a demandé à la FAF de s'autosaisir de ce dossier et à son président de trancher dans une affaire épineuse qui, quelle qu'en soit l'issue laissera des traces indélébiles dans les mauvais souvenirs de la fédération. Cette dernière se retrouve ainsi entre le désaveu, si elle opte pour la réhabilitation du RCK, et le «khichinisme» de son président qui a laissé entendre qu'il y aura une application stricte des règlements tout en indiquant qu'il ne faut pas s'attendre à un grand changement par rapport à la première décision, soit le RCK en Super DII et l'USMH en Nationale Une. Contrairement à l'année dernière où c'était le TAS qui avait tranché dans l'affaire Boussaâda - Réghaïa qui a entraîné la FAF à opter pour une Super DII à 19 clubs au lieu de 18 réglementairement, cette fois c'est à l'instance fédérale de se débrouiller pour prendre la décision la plus juste, la plus logique et surtout la plus adaptée à des textes qui ne prévoient pas une telle affaire inédite.