Soudan-Menace l Le Soudan a averti vendredi qu'il «pourrait» demander le départ de la force de paix ONU-Union africaine (Minuad) déployée au Darfour, si le président soudanais Omar el-Béchir est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour génocide au Darfour. «Nous disons à la communauté internationale qu'en cas d'inculpation de notre président Omar el-Béchir, nous ne pouvons pas être responsables du bien-être des troupes étrangères au Darfour», région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003, a déclaré à la presse, à Addis-Abeba, le conseiller du président soudanais. «Nous pourrions leur demander (aux troupes) de se retirer de notre territoire», a-t-il renchéri. Yémen-Terrorisme l Un policier a été tué et 17 personnes ont été blessées dans un attentat à la voiture piégée vendredi contre le QG de la police de la ville de Sayoun, dans l'est du Yémen, a annoncé la police locale. Un responsable des services de sécurité a imputé l'attentat à «des terroristes extrémistes utilisant l'islam comme couverture», rapporte l'agence publique Saba. Ce responsable, dont le nom n'est pas mentionné, a affirmé que l'explosion, qui a endommagé des maisons voisines, avait blessé 11 policiers et 6 femmes. Le conducteur de la voiture piégée a également été tué dans l'explosion, avait indiqué un peu plus tôt Saba en citant un autre policier, qui avait précisé que l'identité du kamikaze était inconnue et que son corps était «en lambeaux». Belgique-Politique l Le gouvernement belge, divisé sur la régularisation des sans-papiers, a reporté vendredi toute décision alors que des illégaux multiplient les actions de protestation pour obtenir titres de séjour et permis de travail provisoires. «On continuera de travailler dans les jours qui viennent. Et quand les décisions seront mûres, on les prendra», a déclaré le Premier ministre Yves Leterme à l'issue du dernier conseil des ministres avant les congés d'été. M. Leterme, qui n'a pas donné d'échéance, a ainsi déçu l'attente des deux grands syndicats du pays, la CSC (chrétienne) et la FGTB (socialiste), qui soutiennent les sans-papiers, dont plusieurs centaines travaillent depuis des années en Belgique. Côte d'Ivoire-Opposition l Discrète pendant les récentes tensions sociales qui ont agité la Côte d'Ivoire, l'opposition a haussé le ton vendredi soir pour dénoncer avec force le projet du président Laurent Gbagbo de remanier le gouvernement, à quatre mois de la présidentielle. Les responsables de quatre partis d'opposition, dont les deux poids lourds de la scène nationale, l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, se disent «indignés» par les propos tenus mardi par Laurent Gbagbo. Ce dernier a déclaré qu'il ne voulait plus continuer avec le gouvernement de transition constitué peu après la signature en mars 2007 de l'accord de paix de Ouagadougou. M. Gbagbo dit en avoir parlé au Premier ministre Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) et cosignataire de l'accord.