Réalisations n Un site Internet sera créé la semaine prochaine au profit de cette communauté et sera suivi d'une revue mensuelle, comme une première étape de ce nouveau projet. Le ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la communauté nationale à l'étranger, Djamel Ould Abbas a annoncé, hier, que son département a entamé la préparation d'un projet de création d'un conseil supérieur de la communauté algérienne établie à l'étranger. Cette mesure s'inscrit, a-t-il expliqué, dans le cadre d'un nouveau programme d'action pour la préservation des droits de la communauté algérienne à l'étranger, qui représente «un patrimoine et une richesse importante qu'il faut encourager et associer au développement du pays», notamment les médecins, les experts en technologie de l'information et de la communication, les ingénieurs, les écrivains, les journalistes, les artistes et les travailleurs. Ce programme qui touche l'ensemble de la communauté algérienne à l'étranger, tend à «renforcer les relations de coopération». Le projet en question vise aussi à tirer profit de l'expérience de l'élite algérienne dans les différents domaines de développement. «Les portes du ministère sont ouvertes à tous les membres de la communauté algérienne pour leur fournir toutes les facilités permettant de jeter des ponts de coopération entre l'Algérie et ses enfants établis à l'étranger notamment dans les secteurs économique et culturel», a-t-il dit. Aussi, un site Internet sera créé la semaine prochaine en direction de la même communauté ainsi que la publication d'une revue mensuelle traitant des réalisations de l'Algérie. Ce programme englobe également plusieurs projets d'activités culturelles à organiser à l'étranger dans les régions marquées par une concentration de la communauté algérienne, a encore souligné M. Ould Abbas. Pour leur part, les compétences algériennes établies à l'étranger ont souligné leur volonté de jeter les passerelles d'une coopération avec le pays à l'effet de contribuer à son édification et à son développement. Etablies aux Etats-unis, aux Emirats arabes unis, en Grande-Bretagne et au Canada, ces cadres se sont montrés prêts à apporter expérience et savoir-faire. Mais aussi de les adapter aux spécificités civilisationnelles, culturelles et économiques du pays dans le cadre d'une vision intégrée qui s'étalera dans une première étape sur 5 à 10 années. Cette vision sera articulée autour de la participation de spécialistes étrangers aux conférences et rencontres scientifiques nationales et leur contribution aux recherches appliquées notamment en matière de médecine pour permettre aux spécialistes algériens de tirer profit de leur expérience. Les membres de la communauté algérienne ont souligné que cette coopération pourra englober différentes spécialités médicales notamment le traitement du cancer et les cardiopathies et s'élargir à d'autres domaines comme la lutte contre la pollution et la formation dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ces derniers n'ont pas omis, toutefois, de déplorer les «problèmes bureaucratiques» rencontrés par la communauté algérienne établie à l'étranger au niveau de certains consulats algériens.