Le ministre de la Solidarité nationale se met à l'heure des universités d'été. Le département de Djamel Ould Abbès organisera, en effet, à partir du 22 juillet prochain, à Alger, la première université d'été de la communauté nationale établie à l'étranger. Selon le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale établie à l'étranger, la manifestation regroupera quelque 500 participants représentant la communauté nationale, qui débattront en conférences et ateliers, plusieurs thèmes portant sur différents volets, a précisé, le ministre lors d'une rencontre de travail avec l'espace franco-algérien, portant sur la création d'un espace de concertation avec la communauté nationale à l'étranger. Pendant quatre jours, le rendez-vous de l'université d'été de la communauté algérienne établie à l'étranger se veut un espace de concertation et d'échange pour mettre en place un programme de coopération entre la communauté algérienne et l'Algérie. La manifestation verra la présence et la participation active des représentants de plusieurs secteurs, notamment ceux avec qui la communauté algérienne établie à l'étranger est en contact. Il s'agit, entre autres, du département du Tourisme, de l'Industrie et de l'Investissement, de l'Enseignement supérieur et de l'Education nationale. Djamel Ould Abbès a ajouté qu'un espace de concertation avec la communauté algérienne établie à l'étranger sera instauré prochainement, visant à établir des passerelles pour renforcer les liens avec la communauté nationale. Le rôle de cet espace de concertation, selon les propos du ministre, est de formuler des propositions et d'émettre des avis sur tous les aspects concernant la prise en compte de la communauté nationale à l'étranger. Il faudrait rappeler que le ministre avait abordé récemment la question des compétences algériennes établies à l'étranger en annonçant la mise en place de mesures de communication dans une première étape avec les membres de cette communauté. Intervenant précédemment à l'occasion de la présentation du programme d'actions du Réseau des étudiants algériens diplômés des grandes écoles de France, Djamel Ould Abbès a insisté à dire que «les défis socioéconomiques lancés par l'Algérie requièrent le précieux concours de toutes les compétences et de toutes les aptitudes. Il est souhaitable d'utiliser cette lumière intellectuelle au profit de la mère patrie, sans toutefois perdre de vue le choix qui a été fait par ces compétences d'évoluer sous d'autres cieux. Le hasard ou le destin voudrait, peut être, qu'elle serve de point de jonction avec d'autres pôles d'attraction productive et d'autres gisements de connaissances et de savoir. A. Y.