Frappées, souvent insultées et maltraitées par leurs enfants, de nombreuses mères de famille sont si terrorisées par leurs rejetons qu'elles n'hésitent pas, quand ils sont en prison pour un motif quelconque, de leur faire parvenir jusqu'à l'intérieur de leurs cellules leurs doses de cachets ou de «zetla» sous peine de représailles une fois élargis. Le phénomène est surtout visible à St Pierre à Oran, un quartier malfamé, marginal et plaque tournante de toute espèce de drogue.