Quota n Près de 25 000 logements, tous types confondus, ont été affectés à la wilaya depuis 2005, au titre de divers programmes, a-t-on indiqué à la direction du logement et des équipements publics. La part du lion des programmes octroyés à la wilaya, est détenue par la formule du logement rural où pas moins de 13 734 unités ont été affectées pour un coût total de plus de 6,86 milliards de dinars, a souligné la même source, en rappelant qu'environ 9 000 logements ruraux ont été livrés, le reste étant en chantier. 3 000 unités de ce type sont prévus par le programme des Hauts-plateaux pour 2008 et 234 autres par le programme supplémentaire. En outre, 743 logements sociaux participatifs (LSP) ont été réceptionnés et 878 autres le seront d'ici à fin 2008, alors que d'autres sont en voie de lancement, selon la même source. Le social locatif géré par l'Opgi et l'Agence foncière a fait l'objet, de son côté, de l'octroi d'un total de 2 500 logements dont 1 411 ont été réalisés et les autres le seront avant la fin de l'année. Au titre du programme de résorption de l'habitat précaire (RHP), 2 500 unités ont été attribuées, dont 1 000 inscrites en 2008. La moitié de ces logements a été affectée à la commune de Ouenza, au profit des occupants des bidonvilles localisés notamment dans le quartier de Edhallma. Les autres ont été dispatchés entre 9 localités de la wilaya, dont Lemridj, Cheria, Bir El-Atter, Morsot, Tlydjen, El-Ogla et El-Hammamet. 108 unités de ce genre ont été également affectées à la commune de Tébessa. Le programme location-vente, initié par l'Agence nationale de l'amélioration et de développement du logement (Aadl), a permis, quant à lui, la livraison, depuis son lancement en 2001, de 420 unités sur les 500 prévues. Les autres seront livrées d'ici à la fin de l'année en cours, selon la même source. D'après les responsables de la Direction du logement et des équipements publics (Dlep), des retards dans le lancement des projets ont été constatés dans nombre de communes en raison, notamment, des lenteurs enregistrées dans la formalisation des dossiers par les promoteurs retenus pour l'opération et dont le délai réglementaire de dépôt ne dépasse pas les 6 mois suivant l'accord de principe émis par la commission ad hoc. Il est fait cas également de lenteurs dans le lancement des travaux et le choix des entreprises réalisatrices, dont la plupart sont classées dans la catégorie A, une qualification réservée aux entreprises débutantes et inexpérimentées, a-t-on souligné à la Dlep.