Résumé de la 37e partie n Larbi montre à sa mère le sac qu'il a trouvé dans le champ familial… Un sac qui contient un véritable trésor ! Elle pense tout de suite qu'il l'a volé, peut-être même qu'il a tué pour s'en emparer. Elle le prend par les poignets. — Mon petit, je t'en supplie… — Mère, j'ai trouvé le sac dans notre champ ! — Dans notre champ ? — je te l'ai dit, je suis allé faire un tour dans notre champ ! — et qu'es-tu allé faire là-bas ? Tu devais aller travailler ! — Oui, mais j'ai changé d'avis ! Je voulais voir le champ… — mon Dieu et ne me dis pas que tu as trouvé ce sac, dans le champ ! — si ! je l'ai trouvé déposé au pied d'un figuier ! — Peut-être appartient-il à quelqu'un… Elle hoche fortement la tête : — oui, oui, il appartient sûrement à quelqu'un ! — Je l'ai pensé aussi ! — alors pourquoi ne l'as-tu pas rendu à son propriétaire ? — j'ai attendu mais personne n'est venu le reprendre ou le réclamer ! — il fallait encore attendre ! — je t'assure que j'ai attendu le temps nécessaire… Et puis, on n'abandonne pas un tel sac dans la nature… — Mais alors, d'où vient-il ? — je ne sais pas ! — comment cela, tu ne sais pas ? — je l'ai trouvé et je l'ai pris ! Yamina secoue la tête. — tu n'aurais pas dû ! Cette fois-ci Larbi s'énerve. — j'aurais dû laisser ce trésor alors que nous sommes dans la misère ? — je ne dis pas ça ! — j'ai attendu, j'ai attendu et comme personne ne venait, j'ai pris le sac et je suis rentré… Après tout, ce sac se trouvait dans notre champ ! — Je l'admets ! Larbi sourit. — alors, s'il te plaît, apporte un drap ! Yamina obéit, comme un automate : elle a l'impression de vivre un rêve. Mais quand son fils verse l'argent et les bijoux et qu'elle peut les toucher, elle se rend compte qu'ils sont bien réels ! — tout cela est à nous ? demande-t-elle — Oui, dit Larbi. Il secoue la tête, croyant à son tour rêver. — mais d'où nous vient tout cela ?