Le cheikh Bourahla a fait partie du jury de la 1re édition du concours national de la musique populaire châabie en 1965 qui s'est déroulée à Blida. Plusieurs jeunes talents y ont participé à l'image de Abdelouahab Louda, Boualem Achour, Osmane Soudani, Adem Benaouda, Mokdad Laouès… «Nous faisons tout pour que la musique populaire retrouve son lustre d'antan. La chanson populaire algéroise a besoin d'être redynamisée. Il faut laisser aux jeunes des points de repère. Pour cela il faut ouvrir les portes de la culture du pays et cesser la politique du bricolage», avait-il déclaré à la presse à l'époque déjà. Il a tant appelé à ce que le chaâbi soit enseigné dans des associations musicales au même titre que l'andalou. «J'ai peur que la génération future ne soit déracinée, il n'y aura de place ni pour le chaâbi ni pour l'andalou», disait-il encore. Bourahla faisait partie des artistes et mélomanes qui ont été conviés en 1972 à assister à la création de l'association musicale et artistique Dar El-Gharnatia de Koléa. 10 ans après, il est nommé président d'honneur de l'association El-Bassatine créée en 1982. Entre-temps, il a été convié par El-Anka pour diriger une autre école du chaâbi à Boufarik. Mais une insuffisance cardiaque l'empêcha de continuer de travailler dans cette école.