Résumé de la 2e partie n La marâtre se débarrasse de la vache noire et elle envoie les enfants accomplir une tâche impossible, pour lui permettre de déménager et de les abandonner... Elle coupa un morceau du pain laissé par la marâtre, qu'elle jeta au chien. A peine l'eut-il avalé que l'animal tomba raide mort. Elle lui dit alors : — Tu as vu ce que la femme de notre père nous a mis dans le pain ? Viens, sortons de cette maison, partons d'ici ! Elle le prit sur son dos et commença à marcher. Ils arrivèrent à une mare d'eau, son frère lui annonça : — Moi j'ai très soif, je descends boire. — Attends, je vais interroger la mare, elle demanda : — Mare, si mon frère boit de ton eau, que deviendrait-il ? La mare lui répondit : — Il deviendra un chameau. La fille se tourna alors vers le petit frère : — N'en bois pas sinon je resterai seule, continuons à avancer. Elle marcha encore avec l'enfant sur le dos et trouva une autre mare. — Maintenant, je ne peux plus attendre, j'ai trop soif ! dit le petit. — Non attends, je vais d'abord interroger la mare. Puis s'adressant à cette dernière : — Mare, si mon frère boit de ton eau, que deviendra-t-il ? — Il deviendra un âne. Elle calma son frère en lui affirmant qu'ils trouveraient mieux s'ils avançaient davantage. Ils atteignirent une autre mare. — Mare, si mon frère boit de ton eau, que deviendrait-il ? — Il deviendra un faon. — N'en bois pas, ne me laisse pas seule ! dit-elle au petit qui, mourant de soif, fit tomber sa chaussure près de la mare. — Sœurette, j'ai perdu ma chaussure, laisse-moi aller la chercher, dit-il après quelques pas. — Oui, vas-y, mais ne bois surtout pas l'eau de la mare car tu te transformerais en faon et je resterais seule, lui recommanda-t-elle. Il courut à la mare, but avidement et se transforma en faon qui se mit à galoper et à bondir partout. Il rejoignit sa sœur, la dépassa et se perdit au loin. La nuit tomba, la jeune fille se réfugia sous un arbre, un violent vent de sable se leva et l'ensevelit tout entière. Vint à passer M'hammed le fils du sultan qui entendit une respiration rauque provenant du tas de sable, il s'en approcha. — Humain ou djinn ? — Humain de la meilleure race, je crois en Dieu et en Son prophète Mohammed. — Que fais-tu ici ô jeune fille toute seule dans la nuit ? Elle lui raconta son histoire du début à la fin, il la fit monter en croupe et l'emmena à son château. Le lendemain ce fut une grande fête, ils se marièrent et notre conte traversa la forêt et l'année prochaine nous aurons deux et une récolte.