Constat n Les risques alimentaires augmentent de plus en plus durant la période estivale, même sur nos plages. Celle de Palm-Beach n'est pas épargnée. Certains marchands ambulants de beignets, de gâteaux, de thé, de café échappant à tout contrôle en matière d'hygiène, font le va-et-vient, en essayant parfois de toucher le dos de certains estivants pour les pousser à acheter leurs marchandises. Le prix de quelques gorgées de thé dépasse tout entendement. Une petite tasse est, par exemple, cédée à 30 DA. Interrogé sur les prix excessifs du thé, un des vendeurs Si Abdallah venu de l'extrême sud du pays, nous a révélé qu'il ne travaille qu'en été. «C'est pénible d'être exposé au soleil à longueur de journée pour ne récolter que des miettes.» Pour les plats cuisinés et tout autre sandwich, nombreux sont les baigneurs qui les évitent, plus en raison des tarifs que pour le côté hygiène, ce qui pousse d'ailleurs beaucoup d'entre eux à se prendre en charge en ramenant leur propre nourriture. Rencontrée sur les lieux, Aïcha accompagnée de ses deux filles, nous raconte que «cela s'est produit il y a quelques jours, j'ai failli perdre mes deux filles Racha et Linda à cause d'une intoxication alimentaire, c'est fini, je ne veux plus revivre ce même cauchemar !» Lila, une belle jeune fille voilée, la vingtaine, l'air dégoûté, nous a révélé qu'elle vient souvent dans cet endroit en fin de journée pour éviter toutes les nuisances de la journée et tous autres désagréments. «Il y a beaucoup d'embêtements ici, les jeunes garçons ne nous laissent pas tranquilles.» Il faut dire que ce qui est valable pour Palm-beach, l'est aussi pour beaucoup de plages du littoral, qu'il s'agisse de l'hygiène ou bien du coût des différents services offerts. Les choses ne sont pas faites pour rendre agréable une journée au bord de la mer. Il faut noter aussi que le transport constitue un autre tracas. Outre les interminables bouchons sous un soleil de plomb, les bus ne présentent aucune commodité et sont souvent surchargés. Les services communaux ne semblent pas se soucier du bien-être de ceux ou celles qui viennent renflouer les caisses de leur trésorerie. même si à chaque ouverture estivale, il est claironné que tout est mis en place pour rendre agréables les journées au bord de mer, c'est rarement le cas. Sinon comment expliquer que de nombreux Algériens se rendent en Tunisie et au Maroc pour les vacances ? Ceux qui en ont les moyens, souvent des émigrés en vacances, préfèrent recourir à la location que leur offrent des propriétaires de villas. Questionnée à ce sujet, Fatima, une émigrée quinquagénaire, nous a révélé qu'elle a loué un niveau de villa avec sa petite famille à 150 000 dinars .