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Nouvelle génération, une visite «forcée» !
Publié dans Info Soir le 27 - 08 - 2008

Mutation n Les temps ont changé. Aujourd'hui, convaincre la nouvelle génération de venir visiter le pays des ancêtres est difficile.
«Ils sont venus juste par curiosité. Ils ne sont pas à 100% convaincus ou intéressés par ce voyage». Cette phrase de Youcef, un émigré algérien père de famille, résume un peu la mentalité de la nouvelle génération quant aux liens qu'elle entretient avec son deuxième pays.
«Si certains jeunes sont ravis de visiter leur pays, d'autres le font juste pour le faire, car aller en Algérie n'est pas du tout un plaisir. Nous les forçons à venir ici. D'abord pour les encourager à découvrir le pays de leurs ancêtres, mais surtout pour éviter qu'ils fassent des bêtises en notre absence. Vous connaissez les ados de nos jours», souligne encore ce père de famille. Sa femme Tassadit va dans le même sens : «Nous les avons presque forcés. On a tout préparé, les billets d'avion, la voiture chargée de cadeaux à ne plus pouvoir s'y installer, difficile d'y échapper.
Tout pour les convaincre», dit-elle. Mais pourquoi ce désintérêt pour visiter le pays des ancêtres ? Si les parents y vont essentiellement pour rendre visite à la famille, les enfants y viennent surtout pour s'amuser et à la recherche du soleil, de la plage et tout ce qui va avec… Mais une fois ici c'est souvent la déception pour les ados. «Je vais être franc avec vous. Ici rien n'est fait pour passer de bonnes vacances. Il n'y a ni discothèque, ni bars, ni filles… ni piscine», se plaint Sofiane, 22 ans, technicien en froid à Lyon.
Pour lui, aller au bled ce n'est pas seulement voir la famille, mais aussi s'amuser et prendre du plaisir. Pour ce jeune homme qui vient à peine de bronzer, c'est la première visite en Algérie contrairement à son frère et à sa sœur qui y viennent pour la quatrième fois . «C'est simple on est ici depuis 20 jours et je ne me suis fait aucun «e» ami «e»... Et puis on m'a dit tellement de choses sur la mentalité des Algériens. Ici on ne peut pas s'amuser comme là-bas je ne sais pas si vous m'avez compris ?», interroge-t-il. Pour Sonia, sa sœur cadette plus discrète et pudique, c'est presque la même appréciation. «J'ai essayé de me faire des amis dans le quartier où nous sommes hébergés chez mon cousin mais tout le monde me fuit et m'évite. Je ne sais pas si c'est par fierté ou par complexe… À part les filles de mon cousin, je n'ai personne pour m'accompagner à la plage ou au marché. Je suis contrainte de suivre mes parents tout le temps. Il y a aussi le problème des embêtements. On ne peut pas faire un pas dehors avec une tenue un peu légère sans entendre des commentaires et parfois les mots grossiers de certains ados», explique cette jeune fille.


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