Chaque week-end, le football algérien donne l'image d'un sport très malade de sa société à travers les scènes de violence qui se déclenchent à travers le territoire national et qui ne font pas honneur ni aux acteurs ni à cette jeunesse sur laquelle beaucoup d'espoirs sont fondés. Ainsi, en cette fin du mois de février, le stade Bouraâda de Réghaïa a tremblé après les incidents très graves qui ont eu lieu entre les supporters du club local et ceux de l'USM El-Harrach, dans le cadre du championnat de la Super DII. Des blessés graves et des dégâts sont à déplorer, tout comme à M'sila lors d'un match d'interrégions Est entre le WRB et l'AS Merouana où en plus des blessés, il y a eu plusieurs arrestations et l'émeute évitée de justesse. De leur côté, les arbitres qui avaient menacé de faire grève le 28 de ce mois, se sont contentés d'une minute de protestation à la demi-heure de jeu. Un geste qui n'a pas fait l'unanimité dans le milieu footballistique, au moment où l'ex-président de l'Anaf et premier responsable de l'association Ouled El-Houma, Abderrahmane Bergui, déclarait sur les ondes de la radio que dans le football algérien «tout se vendait et s'achetait». Il rejoint ainsi Saâdi et Medouar qu'il voulait traîner en justice quelques jours auparavant.