Enveloppe n Un montant de 9 milliards de dinars a été débloqué par l'Etat, durant ses deux dernières années, pour la prise en charge des victimes du terrorisme. C'est ce qu'a révélé, jeudi, le ministre de la Solidarité, de la famille et de la communauté nationale établie à l'étranger. «Depuis deux ans, neuf milliards de dinars ont été dépensés par le ministère en faveur des victimes de la tragédie nationale», a annoncé M. Ould Abbès qui a souligné que 7 000 dossiers qui lui ont été soumis ont été traités et réglés. Les formes d'indemnisation varient selon les catégories. Dans ces dernières sont incluses les familles démunies dont un parent était un terroriste et les personnes ayant été renvoyées de leur poste de travail pour des raisons liées à leurs activités subversives. Les premières sont indemnisées et les secondes ont le choix entre une réintégration à leur poste antérieur ou bénéficier de compensations financières de la part du ministère de la Solidarité qui se charge également du paiement de leurs charges relatives à la sécurité sociale (pour près de 3 milliards de dinars). M. Ould Abbès devait convoquer tous les directeurs exécutifs du secteur de la Solidarité pour une rencontre de préparation et de mise en place des dernières instructions qu'a émises le département à l'orée d'une rentrée sociale qui se veut «sereine et performante». La rencontre qui a eu lieu, jeudi, au siège du ministère de la Solidarité à Birkhadem, a vu la participation outre les 48 DAS du pays, des directeurs et cadres centraux des centres nationaux de formation, des directeurs des 11 antennes régionales de l'ADS (Agence du développement social) et des responsables des antennes régionales de l'Angem (Agence nationale de gestion du microcrédit). Selon les initiateurs de la rencontre, le but était de «créer une synergie locale des structures déconcentrées du secteur de la Solidarité, de la famille et de la communauté nationale à l'étranger». Trois objectifs ont été retenus : Primo, informer et sensibiliser les cadres sur les nouvelles missions et prérogatives du secteur qui s'est vu chargé de deux autres missions la famille et la communauté nationale à l'étranger suite au dernier remaniement partiel du gouvernement ; et, partant, donner un coup d'éclairage sur les nouveaux textes législatifs et réglementaires élaborés par le secteur. Secundo, identifier les problèmes et contraintes liées à la mise en œuvre des dispositifs gérés par le secteur. Et enfin, tertio, identifier les voies et moyens de redynamiser les dispositifs gérés par le secteur dès la rentrée sociale prochaine. M. Ould Abbès qui était aux côtés de Nouara Djaâfar – autre membre de l'Exécutif d'Ouyahia –, a fait une intervention plénière sur les grandes orientations du secteur et sur les textes promulgués ou à l'état de projet.