Menace Un groupe d'activistes extrémistes, qui se fait appeler «Brigades des Haramaïn», a revendiqué sur Internet l?acte. «Dans le cadre de notre projet visant à assassiner les imams de l'infidélité et les soldats de la tyrannie, nous annonçons notre responsabilité dans l'explosion qui a visé lundi le lieutenant-colonel Ibrahim Al-Dhaleh (...) du service des renseignements généraux, après nous être assurés des crimes commis par cet apostat contre les moudjahidine», affirme mercredi le groupe sur plusieurs sites Internet, dont (www.alpalsam.com). «Nous mettons en garde ce méchant et ses semblables contre la poursuite de leur guerre contre l'Islam et les musulmans», ajoute le groupe en affirmant avoir accordé à l'officier de police visé «une dernière chance pour qu'il révise son attitude et renonce» à ses actes. Le directeur général de la Défense civile, le général Saad ben Abdallah Al-Touijri, cité lundi par l'agence officielle SPA, avait affirmé qu'une bombe avait explosé dans la soirée dans une voiture de type Lexus, dans le quartier Al-Salam, à l'est de Riyad. Il avait précisé que l'explosion «n'avait pas fait de victime» et n'avait endommagé que le véhicule lui-même. Les Brigades des Haramaïn s'étaient déjà manifestées à deux reprises sur Internet en décembre. Le terme Haramaïn signifie littéralement «les deux Lieux saints» et sert à qualifier la Grande Mosquée de La Mecque et la mosquée du Prophète à Médine, les deux premiers lieux saints de l'Islam. Les forces de sécurité saoudiennes sont engagées dans une traque d'extrémistes présumés, qui a donné lieu à des centaines d'arrestations ainsi qu'à de multiples affrontements armés, parfois meurtriers.