Rien ne va plus à la Ligue nationale de football (LNF) et même au niveau de la Fédération algérienne de football (FAF), les deux structures qui gèrent le sport roi chez nous et qui n'ont cure de la santé des footballeurs en continuant à programmer des rencontres de championnat en plein mois du jeûne qui coïncide cette année avec des conditions climatiques très difficiles (chaleur, voire canicule dans plusieurs cas). Interrogé la semaine dernière sur ce sujet crucial et d'intérêt puisqu'il concerne la santé des athlètes, Ali Malek, président de la LNF, a botté en touche en affirmant que ce sont les présidents de clubs qui veulent jouer en diurne et non pas en nocturne. Du coup, on s'interroge : qui est l'autorité et qui décide de la gestion de la compétition, est-ce la ligue ou les clubs ? L'autre semaine lors de la troisième journée de la Super DII, on a vu des joueurs souffrir sur le terrain et prendre des risques qui incombent en premier lieu aux responsables de notre football, alors qu'ailleurs dans les plus grands clubs européens on s'adapte de manière scientifique et subtile aux joueurs jeûneurs et qui observent le mois du ramadan. Chez nous, on est toujours en décalage, ce qui prouve la régression de la discipline lorsqu'elle se retrouve entre les mains d'inconscients.