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Un patrimoine ancestral
Publié dans Info Soir le 14 - 09 - 2008

Tradition n Le MC Alger, le WA Boufarik, l'ESM Koléa, l'USM Blida et le CR Belcourt assuraient des soirées artistiques durant le ramadan à leurs supporters.
Les cafés artistiques sont une ancienne tradition qui date de la fin du XIXe siècle, selon l'écrivain Rachid Boukhari, membre fondateur de la fondation Sidi Ali Mebarek de Koléa.
«Les soirées se tenaient dans la zaouia de Ben Allal en marge de la «ouada» de Sidi Ali M'barek. Une soirée pour les femmes et une autre pour les hommes. La tradition s'est transmise par la suite aux cafés comme le café Chelli appelé aussi café El-Ariche pour ses vignes.
Les soirées y étaient animées par cheikh El-Houati et Bourahla dans les années 1950. Des artistes renommés venaient y assister tels que Rachid Ksentini», raconte-t-il. Et de poursuivre : «A l'époque, le MC Alger, le WA Boufarik, l'ESM Koléa, l'USM Blida et le CR Belcourt assuraient des soirées artistiques durant le ramadan à leurs supporters.
A Koléa, ceux qui désiraient goûter dans le calme, dans la plus pure tradition des veillées de ramadan, un verre de thé et une pâtisserie orientale, étaient conviés chaque fin de semaine à une soirée musicale avec cheikh Bourahla. Et chaque victoire de l'ESMK (Club de football de la ville) donnait l'occasion aux supporters d'écouter, au Café des sports, cheikh Bourahla leur chanter Lah lah ya dhel ferha nedjma tlaat, une chanson écrite pour l'équipe en 1953. Les soirées étaient animées en fonction des résultats de l'équipe. Avec la création de certaines écoles et associations tels que Dar El-Gharnatia et El-Basatine, les soirées quittent peu à peu les cafés pour les sièges des associations, la salle de cinéma ou encore à la salle communale des fêtes.» A l'indépendance, c'étaient «les cafés chantants», selon El-hadj Omar Boudjemia, ancien élève d'El-Anka : «J'avais à peine 16 ans et je me souviens que chaque café avait son propre chanteur. Ces cafés avaient disparu dans les années 1960 pour reparaître en 2002».
El-Hadj El-Fahssi, 77 ans, l'un des plus anciens mélomanes du chaâbi à Koléa, se souvient du café Anani durant les années 1940 et qui était animé généralement durant la saison estivale et durant le mois sacré par El-Hadj M'rizek. Une tradition qui s'était transmise au café de l'ex-douar Lazaâr-Abderrazak, actuellement rue d'Oran, avec les mêmes activités que les soirées organisées à la maison Ben Allel animées par Bourahla et El-Anka pour les hommes et Meriem Fekaï, Titma et Fadhila d'ziria pour les femmes à l'occasion de la «ouada» annuelle de Sidi Ali M'barek. «Je viens ici pour rencontrer d'anciens amis avec lesquels j'ai perdu le contact depuis plusieurs années», affirme le vieux mélomane.
Le café artistique a été relancé en 1967 par un groupe de mélomanes parmi lesquels Boualem Achour, Mohamed Foura et Rachid Boukhari dans une maison vide à Koléa durant tout le ramadan. Il était animé par Rachid Nouni, chanteur amateur à l'époque. Ces soirées ont permis la découverte de nouveaux talents.
De nombreux chanteurs s'y sont produits en 1982 dont Guerouabi, El-Kobbi, El-Houati, Bentobal et Bourahla. Mais depuis, il y a eu une réelle rupture. Ce n'est qu'en 2005 qu'un retour timide a commencé.


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