«Il faut parler de ces hommes de culture à l'image de cheikh M'hammed Bourahla ou encore de cheikh Ali El-Houati, son bras droit», insiste Rachid Boukhari. Le regretté écrivain Rabah Saâdallah affirmait que «M'hammed Bourahla faisait partie de cette génération qui, dans les années 1950, était le porte-drapeau de l'identité nationale, d'une aspiration à la protection du patrimoine musical et plus particulièrement la chanson populaire». Boukhari se désole de l'oubli de certains grands chanteurs qui ont enrichi le patrimoine culturel algérien. «Le 23e anniversaire de la mort de l'un des plus remarquables chanteurs chaâbis, le 2 septembre, est passé inaperçu. Aucune activité n'a été programmée pour lui rendre hommage. Il était absent même lors de la manifestation ‘'Alger capitale de la culture arabe 2007''. Pourtant, M'hammed Bourahla a marqué et continue d'inspirer des générations. A ce jour, aucun grand hommage ne lui a été rendu, lui qui était l'exemple pour plusieurs générations. Il avait offert à l'association El-Bassatine le cachet qu'il avait touché lors de sa dernière soirée animée au siège de l'association 2 mois avant son décès en 1984, et ce, à l'occasion de l'accession de l'Esmk en division régionale centre», a-t-il déclaré.