D'ultimes tractations entre les candidats à la reprise d'Alitalia, les syndicats et le gouvernement italien étaient en cours ce matin pour tenter de parvenir à un accord qui éviterait à la compagnie de se trouver en cessation de paiement. Le gouvernement de Silvio Berlusconi pèse de tout son poids sur les négociations et recevra dans la journée, au ministère du Travail, les représentants de plusieurs catégories de personnels, dont les pilotes. Si les négociations progressent suffisamment une réunion finale pourrait être convoquée ce soir à partir de 18h (heure locale) pour des négociations marathon jusqu'à un accord, a annoncé le secrétaire général du syndicat FitCisl. Silvio Berlusconi est impliqué directement et personnellement depuis hier soir dans les négociations. Une faillite de la compagnie nationale serait «un désastre pour le pays entier», a-t-il martelé, accusant la gauche d'être derrière «les comportements déraisonnables» des salariés. Dans la nuit, les tractations auraient permis quelques légères avancées. Le quotidien La Reppublica rapportait que les repreneurs auraient amélioré de 100 millions d'euros le paquet salarial qu'ils proposent aux personnels pour que ceux-ci acceptent les nouveaux contrats de travail prévus par le plan de reprise.