Résumé de la 28e partie n Il se passe des choses bizarres dans la droguerie de M. Farrow, dans la Higt Street de Deptford, une banlieue de Londres. Quelques minutes après, l'inspecteur Fox arrive sur les lieux. il est accompagné de quelques policiers et du criminologiste Melville Macnaghtem. On entre dans la maison et on va dans la pièce du fond, qui sert à la fois de salle de séjour pour le couple Farrow et de bureau. Les meubles sont renversés, certains sont cassés, du linge est éparpillé sur le sol. — c'est horrible, dit l'inspecteur. Le vieux Farrow – il a plus de 70 ans – est étendu, le corps affreusement mutilé, la tête reposant sur le foyer de la cheminée. Il y a du sang partout… — où est Madame Farrow ? on aperçoit un escalier qui mène à l'étage. L'inspecteur et ses collaborateurs l'empruntent aussitôt. Sur un lit, on découvre le corps de la pauvre femme, le crâne fracassé. L'inspecteur se penche sur elle. Elle se met aussitôt à geindre. — elle est vivante, vite, il faut appeler une ambulance ! L'ambulance arrive rapidement et on transporte la pauvre femme. Mais elle rend l'âme, au cours du transfert. Tandis qu'on conduit madame Farrow à l'hôpital, l'inspecteur et ses collaborateurs retournent au rez-de-chaussée où se trouve la corps sans vie de M. Farrow. Celui-ci porte encore sa robe de chambre, ce qui veut dire qu'il sortait du lit quand les agresseurs sont arrivés Selon Fox, les meurtriers ont frappé à la porte et Farrow, tiré du sommeil, est descendu ouvrir. Comme il n'a jamais eu affaire à des délinquants, il ne s'est pas méfié. Il a cru qu'il s'agissait de l'un de ces ouvriers pressés, qui voulaient acheter quelque chose et il a ouvert. Les agresseurs – il étaient deux, d'après le témoignage du laitier – l'ont aussitôt poussé vers l'intérieur, en le menaçant. Il a dû s'opposer à eux, à cause des coups reçus. Il a dû également tenter de leur barrer le chemin vers l'étage, où se trouve sa femme, ainsi que le montrent les taches de sang sur l'escalier. Les criminels sortis, le vieillard a eu la force de se relever, pour appeler au secours. Il a ouvert la porte – la fillette qui passait dans la rue l'a vu à ce moment – puis, attiré par les geignements de sa femme, il est retourné à l'intérieur. Il a fermé la porte, de crainte que les assassins reviennent. C'est alors qu'il s'est écroulé, rendant l'âme. On procède à la fouille de l'appartement dans l'espoir de retrouver des indices. Un agent vient vers l'inspecteur Fox. — nous avons trouvé ça ! Il s'agit de masques fabriqués à partir de vieux bas. Les criminels étaient masqués. Peut-être que les victimes les connaissaient et redoutaient qu'ils les reconnaissent. On cherche d'autres indices, mais on n'en trouve pas. — cherchez, insiste l'inspecteur, ils ont dû laisser des indices ! (à suivre...)