Résumé de la 29e partie n Le droguiste Farrow et sa femme ont été sauvagement massacrés dans leur propriété, qui leur sert à la fois de boutique et de résidence. L'inspecteur Fox fait fouiller tout l'appartement, à la recherche du moindre indice. Mais les criminels, dans leur précipitation, ont laissé des masques confectionnés dans de vieux bas. Un policier se baisse et regarde sous le lit où Madame Farrow, quelques minutes plus tôt, gisait. — chef, il y a quelque chose sous le lit ! Il tend un coffre à l'inspecteur. — c'est là, sans doute, où le couple gardait ses économies, dit le policier. Fox ouvre le coffre. Il est vide. mais il y a, à l'intérieur, un bout de papier plié. L'inspecteur le déplie. — c'est une quittance. Il la lit et s'exclame. — il y avait neuf livres à l'intérieur ! On les a tués pour neuf livres ! Il tend l'objet à Macnaghten. — vous pouvez vérifier ! Le criminologiste inspecte le coffre. C'est alors qu'il remarque sur le couvercle laqué une tache sombre. — ce sont des empreintes digitales, dit-il. Il descend au rez-de-chaussée où se trouvaient le jeune apprenti de Farrow et des agents de police. Macnaghten leur montre le coffre. — quelqu'un d'entre vous a-t-il touché à cet objet ? Un sergent répond. — il était à côté du lit. c'est moi qui l'ai poussé sous le lit pour dégager madame Farrow. — et vous ? demande-t-il à l'apprenti. — j'y déposais de l'argent, dit-il, encore sous le choc. Le criminologiste explique à Fox. — ces hommes ont pu y laisser leurs empreintes. Mais les criminels aussi ont touché à ce coffre, puisque l'argent qui s'y trouvait a disparu ! Il fait aussitôt relever les empreintes de l'apprenti et des agents, puis des deux victimes. C'était la première fois que l'on relevait les empreintes sur des cadavres. Macnaghten informe son supérieur, Henry, de son initiative. Celui-ci l'approuve et lui dit qu'il attend avec impatience les résultats. Dès le lendemain, un employé du service de l'identification, Colins, transmet les résultats des analyses. «Il y a bien les empreintes de Farrow et de sa femme sur le couvercle, mais il y a aussi l'empreinte d'un pouce inconnu.» On a bien sûr comparé l'empreinte avec le fichier alors disponible des empreintes d'anciens détenus, mais elle n'appartient à aucun d'eux. «Cela signifie que les meurtriers n'ont pas eu affaire à la juste !» Il n'y a pas de doute que leur identification sera des plus ardues ! (à suivre...)