Résumé de la 33e partie n Les amies des frères Stratton, soupçonnés du double meurtre de Detpford, font des révélations intéressantes à la police. La culpabilité des frères ne fait plus de doute aux yeux de l'inspecteur Fox. Mais il faut d'abord les arrêter pour voir si l'empreinte de pouce, relevée sur le coffret des Farrow appartient à l'un d'eux. Malgré toutes les recherches, les Stratton se cachent. Ce ne sont pas les cachettes qui manquent à Detpford ; une vieille ville où les maisons délabrées sont très nombreuses. Ayant appris que les deux frères sont passionnés de football et qu'une rencontre importante se déroulait dans la ville, l'inspecteur leur tend un piège. Peu avant la fin du match, il poste, à la sortie du stade, des dizaines de policiers, chargés de contrôler l'identité des spectateurs… Mais les frères ne se sont pas présentés. Le dimanche suivant, un indicateur se présente au bureau de l'inspecteur Fox. Alfred Stratton vient d'être repéré dans une taverne. L'inspecteur s'y rend aussitôt, accompagné de deux policiers. Stratton est assis dans un coin et consomme une bière. — vous êtes Alfred Stratton ? L'homme saute aussitôt sur ses jambes. Mais les deux policiers l'empoignent. — police ! vous êtes en état d'arrestation ! — je n'ai rien fait ! Il est aussitôt incarcéré. Il ne veut pas dire où se trouve son frère. — nous ne vivons pas ensemble ! — mais les coups, vous les faites ensemble ! — Je ne vois pas ce que vous voulez dire ! On multiplie les surveillances et peu après, c'est au tour d'Albert d'être appréhendé. On confronte les deux frères. — vous reconnaissez être les auteurs du double meurtre de la Hight Street ? — on ne voit pas de quoi vous parlez ! Fox s'en prend à Albert. — votre maîtresse a retrouvé sous votre lit des masques taillés dans de vieux bras ! — et alors, je n'ai pas le droit de tailler des masques ? — on a retrouvé des masques chez les Farrow ! — ce ne sont pas les miens ! — on n'a pas retrouvé les vôtres… — je les ai jetés… Alfred, lui, est révolté par les révélations de sa maîtresse. — Elle ment, elle cherche à se débarrasser de moi ! — vous avez exigé d'elle qu'elle fasse une fausse déclaration ! — je vous dis qu'elle ment ! — vous êtes sorti la nuit et vous n'êtes rentré qu'au matin… — c'est une fausse déclaration ! Fox les menace du doigt. — n'ayez crainte, nous avons de quoi vous faire avouer ! (à suivre...)