Résumé de la 64e partie n Abderrahman arrive enfin. Kheira l'attend au garage et lui apprend la visite de Linda. Il s'emporte et promet de lui faire payer son audace. Il entre dans le salon. Karim va vers lui. — Elle voudrait te parler… Abderrahman fronce les sourcils. — Je lui ai pourtant dit de ne plus chercher à me revoir. Il écarte doucement son frère. — Toi, sors d'ici ! — Non, je veux rester ! — Tu n'es pas en mesure d'entendre tout ce que j'ai à dire à cette charmante personne ! Linda porte la main à son sac. — Laisse-le, tu lui as assez fait de mal comme ça ! Il ricane. — C'est moi qui lui ai fait du mal ? C'est plutôt toi ! Tu l'as abandonné au moment où il avait besoin de toi, puis tu m'as fait les yeux doux, dans l'espoir que je t'épouse ! Linda serre les lèvres. — Tu m'as trompée… — C'est toi la séductrice ! — Tu m'as déshonorée… — Tu l'as voulu… — Pour tous tes crimes, tu vas payer ! Abderrahman va vers elle. — Maintenant, on t'a assez vue, tu pollues l'atmosphère ! — Tu vas payer… — Si tu ne veux pas que je te jette dans la rue, comme une malpropre que tu es, déguerpis en vitesse… Je perds ma patience ! Linda ouvre son sac. — Va-t-en, répète Abderrahman. Elle tire un pistolet. Abderrahman recule. — Tu me menaces ? Puis, il éclate de rire. — Je suis sûr que c'est un revolver en plastique… C'est ton nouvel amant qui te l'a offert ! Allez, tire ! — Tu me défies ? — Oui… Tu n'es qu'une vaurienne et je vais te montrer comment on traite les vauriens ! Il avance vers elle. Karim, médusé retrouve la parole. — Non, Linda, ne tire pas ! Un coup de feu éclate. Abderrahman s'arrête, comme foudroyé. — Tu as osé ! Du sang jaillit de sa poitrine. Il s'écroule. Kheira et Lila accourent. Kheira hurle. — Elle l'a tué ! Linda jette son arme. — Maintenant, vous pouvez appeler la police ! (à suivre...)