Les 10 derniers jours du mois sacré de ramadan à Koléa sont très mouvementés. Mis à part les personnes qui sortent la journée ou généralement le soir à la rue d'Alger ou rue d'Oran pour acheter les habits de l'Aïd, les femmes préparent leurs gâteaux de l'Aïd qu'elles envoient au « Kouache »( boulanger ) de la ville pour la cuisson. La majorité optent pour « Kaâk El Akda » en tant qu'identité du patrimoine de Koléa « Tcharak » « Makrout », Kaâk Enakach », « El Tabâa », « Samsa », « Khchaf ». kaâk el aqda est généralement conservé à la maison et peut tenir une année même sans frigo. La veille du 27e jour, les familles préparent la Sadaka (argent et couscous « El Djefna »). Celui-là est offert aux fidèles à la mosquée ou au mausolée Sidi Ali M'barek. Durant la journée, on met du « gotrane » sous les pieds des enfants « pour chasser les mauvais sorts et protéger nos enfants. En plus on coupe des bouts de cheveux de nos filles pour qu'elles puissent avoir une belle chevelure saine », nous explique Me Ziar. Ce soir-là, les enfants qui ont appris le coran sont primés à la maison ou à la mosquée. Le jour de l'Aïd, la majorité des familles préparent la « makarna » pour le repas ou la « rechta » qui n'a été introduite à Koléa que durant les années 80.