Résumé de la 7e partie n Prisonnières d'une ogresse qui les a recueillies, sept filles, abandonnées par leur père, veulent se sauver à la faveur de la nuit. Les sœurs regardent leur cadette. — Elle ne veut pas partir ! — Nous n'allons pas la laisser ici, l'ogresse la mangerait ! On essaye encore de la réveiller. — Lève-toi, nous allons partir ! — Si vous continuez à m'embêter je vais réveiller notre tante et elle vous empêchera de partir ! Alors, les six sœurs soupirent : elles ne peuvent rien faire pour leur cadette ! Tandis que la naïve se rendort, ses sœurs mettent des oreillers à leur place, puis ouvrent la porte de la maison et se sauvent. Cependant, au milieu de la nuit, l'ogresse se réveille et, voyant les oreillers, croit qu'il s'agit des fillettes. Elle se rendort donc. Au matin, une fringale la réveille. Elle mangerait bien une petite, pour son petit-déjeuner ! Elle va vers le lit et découvre, furieuse, les oreillers. — Petites vauriennes ! Elle se lance aussitôt à leur poursuite. Mais les fillettes ont pris de l'avance et elle ne les retrouve pas. Alors, elle retourne chez elle. La naïve l'accueille, en souriant. — Ma tante, elles sont parties dans la nuit ! L'ogresse la foudroie du regard. — Tu le savais ? — Oui, elles m'ont demandé de partir avec elles, mais j'ai refusé ! — et pourquoi donc ? — Parce que je veux rester avec toi ! L'ogresse s'écria. — Tu n'es qu'une idiote ! Elle prend un couteau et l'égorge. Puis elle la découpe en morceaux et la met dans sa marmite, avec des côtes de carde. Cependant, les autres filles ont marché toute la journée, traversant des forêts profondes. A la tombée de la nuit, elles aperçoivent une lumière. — C'est peut-être encore la maison d'une ogresse ! — Nous n'avons pas le choix, si nous restons dehors nous serons la proie d'un fauve ou alors nous mourrons de froid. Elles frappent à la porte. — Qui est là ? C'est apparemment une voix humaine. Elles entrent. Elles trouvent une vieille se chauffant près du feu. — Grand-mère, nous sommes perdus, veux-tu nous donner l'hospitalité ? — Hélas, mes filles, je suis un être humain comme vous, mais mon fils est un ogre. J'ai été enlevée autrefois par un ogre qui m'a épousée, voilà pourquoi j'ai enfanté un ogre. — Grand-mère, nous n'avons pas où aller ! (à suivre...)