Record n Au total, 1 158 925 étudiants, dont 259 901 nouveaux inscrits, devaient rejoindre à partir de ce samedi les bancs de l'université au titre de la rentrée universitaire 2008/2009. Selon Rafika Kasseri, rectrice de l'université de Boumerdès qui était l'invitée de la Chaîne III, le nombre des nouveaux étudiants inscrits pour le système LMD (Licence-Masterère-Doctorat) est de plus de 40% au niveau national. Le ministère en charge du secteur a mis les bouchées doubles pour assurer le déroulement de cette rentrée dans les meilleures conditions possibles. Rachid Harraoubia a affirmé, lors d'une réunion avec les chefs d'établissements universitaires, en septembre dernier, que «toutes les mesures ont été prises pour assurer le bon déroulement de la rentrée universitaire 2008/2009». Il a assuré également que «toutes les conditions étaient réunies» pour une «meilleure prise en charge» des étudiants, concernant aussi bien l'aspect pédagogique que l'hébergement, la restauration et le transport. Ainsi, au titre de cette même rentrée, 114 000 nouvelles places pédagogiques et près de 83 000 nouveaux lits seront disponibles, portant ainsi le nombre total à 460 000 lits. Le ministre a donné aux responsables du secteur des instructions fermes pour renoncer aux conventions, notamment dans le domaine du transport universitaire, et renouer avec les marchés qu'il estime «plus transparents». S'agissant de l'encadrement, près de 6 000 nouveaux postes budgétaires pour le recrutement de maîtres assistants et 7 000 postes de formation en magistère ont été ouverts cette année. Au niveau de l'université de Boumerdès par exemple 100 enseignants, et autres ingénieurs et techniciens seront recrutés pour assurer des fonctions pédagogiques et administratives. En ce qui concerne le bilan de l'application du système LMD, la première responsable de l'université de Boumerdès a fait savoir qu'il est appréciable du moment que ce système lancé en 2005 et qui a touché au début certains établissements universitaires est actuellement élargi pour toucher la plupart des établissements au niveau national. Selon la même responsable, les programmes de formation dans ce système sont préparés par les enseignants. Ceux-ci forment la pierre angulaire de ce système longtemps critiqué surtout par les étudiants. Mme Kasseri trouve que ce système permettra une coordination qui était «inexistante» auparavant entre l'université et l'industrie. D'ailleurs, elle a lancé un appel aux entreprises afin de mieux accueillir ces étudiants pour effectuer des stages pratiques. Elle reconnaît que l'application de ce système demande beaucoup de moyens humains et matériels. Selon elle, l'université algérienne est actuellement appelée à renforcer les formations dans les domaines les plus intéressants que sont l'agroalimentaire, la mécanique, les Ntic et l'industrie pharmaceutique.