Résumé de la 15e partie n L'ami de M'hemmed ben Soltan cherche des informations pour retrouver la résidence de la fille recherchée par le prince. Le lendemain, Abadi retourne dans la boutique du savetier. Celui-ci l'accueille chaleureusement. — c'est un plaisir de discuter avec toi ! Mais comme il n'évoque pas les deux cents réaux, le savetier se risque. — tu n'aurais rien perdu chez moi ? — non, dit Abadi. — avant-hier et hier, en enlevant ma natte, j'ai trouvé cent puis cent réaux… Peut-être sont-ils tombés de ta poche ! — c'est moi qui les ai déposés, dit Abadi. Il tire sa bourse et lui en donne cent autres. — C'est pour toi ! — Tu es d'une grande générosité ! Il n'y a aucun service que je refuserais de te rendre ! Abadi le prend au mot. — c'est vrai, tu saurais te montrer reconnaissant ? — oui, dit le savetier. — Eh bien, je suis à la recherche de la résidence de la fille du roi ! Le savetier, effrayé, se lève et va fermer la porte de sa boutique. — malheureux, on pourrait t'entendre ! Il revient auprès de lui. — pourquoi cherches-tu à voir la fille du roi ? — c'est pour mon maître ! — ton maître et toi, vous ignorez à quels risques vous vous exposez, en cherchant cette fille ? — ni moi ni mon maître ne l'ignorons ! — alors, tu ferais mieux d'oublier cette fille ! Un autre t'aurait déjà dénoncé ! — tu ne me dénonceras pas, n'est-ce pas ? — non, tu t'es montré généreux avec moi ! — alors, rappelle-toi le bien que je t'ai fait et rends-moi la pareille ! Le savetier réfléchit. — je sais où réside la princesse… Mais tu n'arriveras jamais à entrer dans sa maison. elle est gardée par quatre soldats armés jusqu'aux dents ! — contente-toi de me montrer où vit la princesse ! — je veux bien, mais je ne veux pas courir de risques ! — Je te conduirai jusqu'au devant de sa résidence, mais je me garderai de te la montrer. Arrivé devant la porte, je ferai semblant de tomber. Tu comprendras alors que c'est là ! — d'accord, dit Abadi. Quelques instants après, le savetier lui fait traverser la moitié de la ville. Puis, arrivé devant une résidence, il se laisse tomber. Abadi comprend alors que c'est là où habite la fille convoitée par son maître, celle qui dort dans ses cheveux ! Il y a bien quatre soldats en faction devant la porte. Abadi préfère ne pas se faire remarquer, tant qu'il n'a pas préparé de plan. (à suivre...)