Résumé de la 18e partie n L'ami de M'hemmed ben Soltan parvient jusqu'à la princesse. Elle lui donne, comme preuve qu'il l'a retrouvée, un cheveu, un collier et une bague. Abadi retourne dans la maison où se trouve le prince. Il consent enfin à le libérer du coffre où il l'a enfermé. Le prince est furieux. — Si je ne me retenais pas, je te tuerais ! — Tu parlerais autrement, si tu savais à quel résultat je suis parvenu ! Et il lui raconte toute l'histoire. Le prince est charmé. — Elle est aussi belle qu'on le dit ? — Et même plus ! — Est-ce vrai que sa chevelure la couvre entièrement, quand elle dort ? — Oui… C'est comme une couverture de soie. Elle est si blonde que la chambre où elle dort est toute éclairée ! — Je veux la voir ! — Tu ne peux la voir, les soldats ont repris connaissance, ils nous chasseraient ou même nous tueraient ! Le prince se laisse raisonner. — Nous allons suivre la démarche habituelle. Je te conduirai auprès du roi et tu lui demanderas la main de sa fille. Comme il le fait habituellement, il te donnera trois jours pour prouver que tu sais où elle réside et que tu l'as vue, passé ce délai, il nous mettra à mort ! — Nous produirons alors les preuves que tu as ramenées ? — Non, nous atteindrons l'achèvement du délai. Abadi va en ville. Il achète deux chevaux, avec leurs harnachements, et de deux costumes de soie. Il donne le plus beau costume au prince, ils s'habillent, puis descendent en ville. Ils sont tellement beaux, qu'on se retourne à leur passage. — Où allez-vous ? leur demande-t-on. — Nous voulons voir votre roi ! — Et que voulez-vous à notre roi ? — Je veux, dit le prince, demander la main de sa fille. On s'écrie aussitôt. — Vous ne savez pas le sort qui vous attend, si vous ne donnez pas la preuve que vous avez vu auparavant la princesse ? — Nous verrons la princesse ! — Mais elle est dans une résidence inaccessible ! Le prince sourit. — Je veux épouser cette fille ! Ils continuent donc leur chemin. arrivés devant la porte du palais, on les arrête. — On ne passe pas ! — Je suis le prince de tel pays, je viens demander la main de la fille de votre roi ! — Etranger, sais-tu ce qu'il peut t'arriver en venant demander la main de la fille de notre roi ? — Nous savons tout, conduisez-nous à lui ! (à suivre...)