Résumé de la 19e partie n Détenant enfin la preuve qu'il sait où réside la princesse, M'hemmed ben Soltan et son ami se présentent au palais de son père. On fait attendre les deux hommes dans la grande salle de réception. Peu après, le roi arrive, suivi de son vizir et des nobles de sa cour. Il regarde les deux hommes et il est impressionné, notamment par le prince. Il est très beau et il paraît d'une grande noblesse. — qui veut demander la main de ma fille ? — moi, dit le prince, je suis M'hemmed ben Soltan, et mon père est le souverain de tel pays. Je ne dors plus depuis que j'ai appris l'existence de ta fille ! — ma fille n'appartiendra qu'à celui qui la mérite ! — donne tes conditions ! Le roi fronce les sourcils. — je cache ma fille : la condition est que tu la trouves et que tu me prouves que tu l'as vue. Si au bout de trois jours, tu n'apportes rien, tu seras décapité ainsi que ton ami ! Il invite le prince et son ami à se rapprocher d'une fenêtre. — regardez ! Il y a, à quelques pas de là, une série de poteaux sur lesquels sont fichés des têtes. — vous voyez ? Ce sont les hommes qui ont demandé la main de ma fille et ayant échoué. Ils ont tous été décapités ! Alors, prince, acceptes-tu toujours mes exigences ? — je les accepte ! Le roi prend pitié des deux hommes. — le délai imparti est de trois jours, mais pour vous je ferai une entorse au règlement. Je vous en donne cinq ! — non, roi, accorde-nous le même délai que les autres. — alors partez et revenez dans trois jours ! Les deux hommes quittent le palais et retournent dans la maison qu'ils ont louée. — il me tarde de prendre la princesse ! — ne t'impatiente pas, elle sera tienne ! Cependant, on a doublé le nombre de soldats devant la résidence de la princesse. On a même posté des gardes devant sa porte. plus personne ne peut ni entrer ni sortir, sans montrer un laissez-passer signé par le roi. Le prince et son compagnon ne doivent pas accéder à la princesse. Cependant, le délai imparti par le roi expire. Le prince et son ami se présentent de nouveau au palais. Le roi et toute sa cour sont là. — alors, dit le roi, avez-vous, les preuves que j'ai exigées ? Abadi tire le cheveu de la princesse. — il provient de la tête de ta fille, ô roi ! Le roi secoue la tête. — il ressemble bien à un cheveu de ma fille, mais cela peut-être aussi un cheveu enlevé d'une autre tête. Votre preuve n'est pas suffisante ! Le prince tire alors le collier et la bague. Le visage du roi est illuminé par un sourire. — ce sont bien les bijoux de mon épouse décédée que j'ai remis à ma fille ! Et sur-le-champ, il accorde la main de sa fille, au prince. (à suivre...)