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Une ville, une histoire
Si l'Algérie m'était contée (21e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 10 - 2008

Kabylie n C'est une autre région de contes. Comme ailleurs, les récits pullulent d'animaux fantastiques et d'ogres.
Avec les Aurès, la Kabylie est une autre région d'Algérie qui conserve un nombre de contes très important. Beaucoup de contes et de légendes ont été publiés, aussi bien en français que dans d'autres langues, mais d'autres n'ont pas été enregistrés. Comme toute les documents oraux, ces derniers risquent de disparaître un jour.
La Kabylie est divisée parfois en Grande kabylie ou Haute Kabylie ou Kabylie du Djurdjura, avec pour principale ville Tizi Ouzou et la Petite Kabylie ou Basse Kabylie ou encore Kabylie des Babors, dominée par la ville de Béjaïa, la Kabylie méridionale, avec pour centre Bouira. Ces ensembles, dénommés par références à l'altitude ou aux monts qui les dominent possèdent une unité physique, mais surtout humaine, la principale étant la langue berbère. Il faut cependant signaler que la Kabylie se prolonge bien au-delà des régions berbérophones, allant jusqu'à Jijel, sur les côtes et même Sétif, à l'intérieur des terres. Au demeurant, l'arabisation de ces régions est récente, de nombreux villages conservant encore l'usage de la langue kabyle et les parlers arabes locaux, comme celui de Jijel, conservent un substrat berbère important.
Si la Kabylie est dominée par la montagne, elle possède aussi une bande côtière, au bord de la Méditerranée, avec des promontoires et des baies qui abritent, depuis l'antiquité, des établissements humains plus ou moins importants : Dellys, Tigzirt, Béjaïa.
Le relief kabyle est très accidenté, avec des chaînes hérissées de pics, le plus haut, le Lalla Khedidja, sur le Djurdjura, culminant à 2 308 mètres. C'est aussi l'une des plus arrosées d'Algérie, elle connaît également, à cause de son altitude, de fortes chutes de neige, ce qui a valu au Djurdjura le surnom de Adrar Bbedfel, «la montagne de la neige».
L'abondance des précipitations, mais aussi la qualité des sols favorisent le développement des forêts qui, en dépit des bombardements de la guerre de libération et les incendies, occupent encore de vastes superficies. Sur les pentes d'altitude moyennes, dominent différentes variétés de chênes, à plus de 1 500 m d'altitude, c'est le cèdre qui domine. Mais les arbres caractéristiques de la Kabylie sont l'olivier et le figuier, arbres méditerranéens, cultivés depuis les temps les plus anciens et fournissant, jusqu'à une époque encore récente, des aliments de base aux populations : l'huile et la figue, consommé comme fruit frais en période de récolte et comme fruit sec, durant le reste de l'année, à l'exemple de la datte dans les régions sahariennes. D'autres arbres comme le frêne, sont d'un apport important : outre les ceps de vigne, il fournit un bon fourrage pour le bétail et son bois est utilisé pour la confection d'ustensiles et d'instruments aratoires traditionnels.
Cependant, le recul de la forêt a entraîné la disparition de nombreuses espèces animales. Ainsi le lion, qui hantait autrefois les cimes du Djurdjura, a disparu. Le lynx subsiste encore, mais il est devenu extrêmement rare. Mais revenons aux contes. Comme ailleurs, les récits pullulent d'animaux fantastiques et d'ogres. Mais il y a aussi le souvenir d'animaux disparus, comme le lion ou encore le cerf. Le cerf de Barbarie, disparu depuis longtemps a même conservé son nom, izerzer. Il est aussi associé à un conte, Ali-zerzer, qui parle d'un jeune garçon, transformé, par un charme, en cerf. (à suivre...)


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