L'adjoint du procureur général iranien, Hossein Zebhi, est revenu sur ses précédentes déclarations sur l'interdiction de la peine de mort pour les mineurs en affirmant qu'elle restait applicable en cas de condamnation pour meurtre. Ila distingué le meurtre des autres crimes punissables de mort selon la loi iranienne, comme les viol, vol à main armée, trafic de drogue ou encore adultère. La loi prévoit en cas de meurtre que la famille de la victime est seule compétente pour faire appliquer ou non un verdict de peine de mort, car elle peut accorder le pardon au meurtrier dont la peine est alors commuée en prison. La loi du talion est reconnue par la législation mais son application est de la responsabilité de la victime ou de sa famille. Il y a quelques jours, M. Zebhi avait déclaré que «si des accusés de moins de 18 ans commettaient un crime, le maximum de la peine encourue sera la prison à vie».