Cinéma n L'Algérie participe au 32e festival international du Caire qui s'étalera jusqu'au 18 novembre avec trois films parmi les 11 films arabes à l'affiche. Des sources proches de la direction du festival ont indiqué à l'APS que l'Algérie vient en tête des pays arabes participant à cette manifestation, avec trois productions, dont la première du réalisateur Amine Qaïs, intitulée Affaire d'hommes et qui met en scène l'histoire d'un inspecteur de police (Nacer) ayant perdu sa femme dans les attentats du World Trade Center. Vivant paisiblement avec sa fille, Nacer voit sa vie tourner au cauchemar, suite à la connaissance d'un homme d'affaires algérien dénommé Omar. La deuxième production, Mascarade, est une comédie du réalisateur Lyes Salem dont le héros est le jeune Mounir qui tente, par tous les moyens, de s'affirmer dans son village en allant même jusqu'à propager la rumeur du mariage de sa sœur avec un homme d'affaires richissime, une fantaisie qui fit basculer la vie de toute sa famille. Intitulé Le Dernier Maquis, le troisième film, réalisé par Rabah Ameur Zaimache, raconte l'histoire d'un certain «Mao», propriétaire d'une société opérant dans une zone industrielle agonisante, qui projette la construction d'une mosquée sans consulter l'imam de la région. Le cinéma espagnol sera l'invité d'honneur de cette 32e édition du festival cinématographique international du Caire avec 23 films. La direction du festival a sélectionné la star du cinéma espagnol, Angela Molina, pour la présidence du jury du festival qui entend lui rendre un hommage lors de la cérémonie d'ouverture en projetant le film Le Coffret du réalisateur Juan Carlos Fancon. Le cinéma africain sera également à l'honneur avec la projection du film Fenêtre sur le cinéma africain, ainsi que 5 autres films intitulés Il pleuvra sur la Guinée Conakry (Guinée Conakry), Des visages changeants (Nigeria) Triomphe (Afrique du Sud) et Zimbabwe, ainsi que les films Saisons de la vie (Malawi) et Terre des somnambules (Mozambique). Sous le thème «Cinéma africain : invitation au désenclavement, les organisateurs du festival ont prévu une conférence qui débattra des difficultés entravant l'évolution du cinéma africain, telles que la prédominance du film américain et l'insuffisance des infrastructures de production et de diffusion, ainsi que l'absence de dialogue et de concertation entre les parties concernées par le cinéma sur les moyens de collaboration en la matière.