La scène footballistique nationale ne désemplira pas de sitôt d'affaires brûlantes. Après le scandale de l'affaire FAF - RCK qui a pris des proportions internationales qui ont d'ailleurs ouvert la voie à d'autres acteurs pour s'y engouffrer (le CA Batna a décidé de saisir à son tour le TAS de Lausanne car se sentant lésé dans l'affaire FAF - RCK), c'est au tour du ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, et du président de la JS Kabylie, Moh-Chérif Hannachi, d'ouvrir un nouveau front de polémique. Répondant au boycott du boss des Canaris de la dernière réunion regroupant le ministre et les présidents de club et surtout à ses déclarations, le MJS a cru bon de publier un communiqué officiel sur son site Internet à travers lequel il dénonce l'attitude du président Hannachi et l'infondé de ses propos et autres accusations. Cette sortie du premier responsable du secteur à travers la cellule de communication de son département n'a pas laissé insensible Hannachi qui s'est empressé de répondre du tac au tac en diffusant, lui aussi, un communiqué qui réplique de manière sèche au ministre. Hannachi revient lui aussi dans les détails pour éclaircir certaines données du MJS et remettre certaines affirmations dans leur véritable contexte. Ainsi, lorsque le "ministre de la Jeunesse et des Sports ose déclarer que la JSK a reçu 18 milliards de centimes de 1990 à 2007 (soit une moyenne de 1 milliard par année pour un club dont le budget dépasse les 20 milliards/an), il ne fait que confirmer que son soutien financier est insignifiant pour une période pourtant glorieuse de la JSK», indique le chairman kabyle. «La JSK, digne ambassadeur du football algérien, ne serait-ce que pour avoir offert à notre cher pays cinq Coupes d'Afrique dans cette période où le football algérien est malheureusement au creux de la vague, notre valeureux club a toujours donné un air de fête au peuple algérien durant les années sombres que l'on vivait», poursuivait-il. Hannachi n'omettra pas, par ailleurs, de fustiger l'APC qui aurait abandonné le club depuis six ans et que la construction du stade a connu d'énormes retards par rapport à ce qui a été convenu. Et la polémique ne fait que commencer.