L'affaire RCK-FAF prend encore une fois une autre tournure. Cette fois, elle a une forme judiciaire. En effet et après avoir été saisie par la direction du Raed, la cour d'Alger-Centre vient de rendre un arrêt très attendu. Dans sa décision datée du 17 septembre 2008, le président de la cour de Sidi-M'hamed confirme le caractère exécutoire de la première décision du tribunal arbitral de Lausane, datée du 20 août 2008. Un huissier de justice c'est même presenté au siège de la FAF pour notifier la décision du tribunal. Rappelons que le TAS international avait surtout pris deux décisions. Dans la première, il est stipulé que le RCK est autorisé à évoluer en première division du championnat national pour la saison 2008-2009. La seconde décision sonnait sous forme d'ordre à l'encontre de la FAF à laquelle il est exigé “d'intégrer immédiatement le RCK, en tant que club supplémentaire, au championnat national” et ainsi “d'adapter le calendrier de ce championnat à cet effet”. La balle reste toujours dans le camp de la FAF. Si elle persiste dans sa fuite en avant, l'Algérie aura beaucoup à perdre et pas seulement en question d'image. Un refus d'obtempérer aux décisions du TAS de Lausanne, du TAS d'Alger et de la justice du pays sera perçu comme une véritable offense aux institutions nationales et internationales et les retombées ne peuvent être que néfastes pour tout le monde. Les observateurs ne manquent pas de noter que le blocage actuel n'est qu'une perte de temps puisque tôt ou tard, le club de Kouba va rejoindre l'élite au cours de cette saison. Plus on tergiversera, plus les matches retards du RCK seront nombreux, plus le championnat se chamboulera et surtout l'EN ne pourra en aucune manière respecter ses rendez-vous internationaux. Chérif M.