Laghouat : décès de l'épouse du calife général de la zaouïa Tidjania à Ain-Madhi    La torture durant la période coloniale française au centre d'une conférence à Alger    Le président de la République préside une réunion consacrée au bilan des opérations d'exportation des produits algériens    Réunion du Gouvernement: examen des moyens de renforcer la sécurité énergétique    Micro-crédit: 17.000 bénéficiaires du dispositif de l'ANGEM en 2024    Enseignement supérieur: vers la création d'Ecoles normales supérieures dans diverses villes universitaires    Participation des fonctionnaires de l'éducation au mouvement de mutation au titre de l'année scolaire 2025-2026: les précisions du ministère    ANP: Un terroriste capturé et reddition de trois autres en une semaine    Habitat: réunions préparatoires en prévision de la distribution de logements le 5 juillet prochain    Futsal (Tournoi de la presse): l'équipe de l'APS s'incline face à celle du CIP    Des pluies, parfois orageuses, affecteront des wilayas du pays à partir de mercredi    L'entité sioniste a infligé aux détenus palestiniens toutes sortes de sévices    Le ministre de la Santé reçoit le représentant de l'OMS    Mondial-2025 (U17): derniers entraînements des Algériennes avant le départ pour le Botswana    UNRWA: appel à une "solidarité internationale continue" pour la reconstruction de Ghaza    D'importants et divers investissements italiens prévus en Algérie    Barcelone Zerrouki prend part à une réunion des ministres africains des télécommunications    A Monsieur le ministre de la Justice    Gouiri nominé pour le trophée du meilleur joueur du mois de février    Des duels et de la concurrence    Un nouveau record national pour l'Algérienne Loubna Benhadja    M. Ahmed Kherchi participe à la réunion du comité exécutif de l'UIP    Consécration Algérie Télécom remporte la distinction en RSE    Les conflits et la sécheresse menacent plus 4.4 millions de personnes de famine    A Monsieur le président de la République    Démantèlement d'un réseau national de vol de voitures    Deux victimes dans une collision impliquant un camion    Est de la RDC : L'Unicef tire la sonnette d'alarme    Le documentaire israélo-palestinien «No Other Land» a remporté l'Oscar du meilleur film documentaire    Auteur de l'immortelle ''Soubhan Allah Ya L'tif''    Il aura lieu à Rennes, du 24 au 30 mars    L'incendie du souk de Tébessa en mars 1956… représailles barbares de l'armée coloniale    Hidaoui reçoit la cheffe du Bureau de l'UNFPA en Algérie    Foot/Mondial-2025 (U17): l'équipe nationale entame sa préparation à Sidi Moussa    Il y a 67 ans, le faucon du Mont Zbarbar, le commandant Si Lakhdar tombait au champ d'honneur    la Direction générale de la communication à la présidence de la République présente ses condoléances        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Oran / Habits traditionnels
Où est passée l'abaya el-wahrania ?
Publié dans Info Soir le 12 - 11 - 2008

Décadence n Elle avait pourtant inspiré tant d'artistes dont les œuvres cherchaient avant tout à représenter le cachet purement populaire de cet habit masculin si particulier, vu sa forme et ses multiples teintes.
Mais cet accoutrement traditionnel, si cher aux Oranais et à bien d'autres, n'a pas résisté à la déferlante moyen-orientale et asiatique, qui offre l'embarras du choix entre les gandouras marocaines, syriennes, saoudiennes ou asiatiques du genre pakistanais et indien que l'on porte à profusion, notamment à l'occasion des fêtes religieuses. La gandoura oranaise, qui se distingue par ses couleurs blanche ou jaune et généralement accompagnée par un turban amama, ne fait désormais plus partie du quotidien, hormis chez de rares personnes du troisième âge qui la portent encore par fidélité à un passé prestigieux.
Il est vrai que cet effet a tendance à disparaître des étals des commerces, si ce ne sont quelques couturiers qui continuent de le confectionner à la demande de revendeurs bien précis et que l'on rencontre surtout dans les marchés populaires connus tels que le souk de M'dina J'dida, au centre d'Oran.
Désormais, en un mot, la bonne vieille abaya n'est véritablement visible que sur les tableaux, dans quelques scènes de films tournés dans les villages et hameaux, ou encore dans des pièces de théâtre, dans certains musées ou stands d'exposition de l'art vestimentaire traditionnel. Certains groupes folkloriques tentent, de leur côté, de préserver, vaille que vaille, ce costume traditionnel dans leurs représentations de fantasia.
C'est que ce vêtement ancestral n'a plus la même symbolique auprès des familles oranaises. Il n'y a pas si longtemps, «el-abaya revenait de droit au fils aîné pour qu'il puisse, à son tour, la céder aux petits-enfants comme un legs inestimable de toute la lignée», se souvient un commerçant au marché de M'dina J'dida qui, ironie du sort, propose tous les genres de gandouras sauf celle typiquement algérienne. Beaucoup déplorent, en définitive, que le changement intervenu dans le style vestimentaire à la faveur de l'invasion de vêtements «made in», a fait que les plus jeunes ne s'intéressent plus à la gandoura ancestrale, qui a inexorablement subi, au fil du temps et des modes, des transformations dans la coupe, le tissu ou les coloris.
Même si el-abaya disparaît des étals, se félicite cependant un spécialiste du patrimoine, beaucoup d'Oranais la gardent dans leurs armoires en souvenir du temps béni ou ce véritable patrimoine régnait en maître absolu, au même titre que l'ancien haïk (voile blanc), le burnous ou le turban amama.
Comme beaucoup d'autres, il préconise la réhabilitation de ce costume encore capable de rivaliser avec les autres produits artisanaux. On regrettera aussi l'époque où une place de M'dina J'dida, la bien-nommée Tahtaha, était le lieu de rendez-vous privilégié des commerçants de l'Ouest algérien qui venaient y écouler différents types de gandouras, surtout celles de qualité et relevant, pour ainsi dire, de la haute couture.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.