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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les succès de la médecine légale (20e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 11 - 2008

Résumé de la 19e partie n Le juge Belleau est obligé, sous la pression publique, de faire de nouveau appel au docteur Thoinot qui a innocenté Jeanne. Cette fois, il ne se prononce pas. Jeanne est libérée.
Le 9 mai 1909, soit trois années après, les journaux annoncent en titre :
«L'ogresse de la goutte d'Or fait encore parler d'elle : elle est soupçonnée d'avoir étranglé un enfant à Commercy»
L'enfant dont il s'agit, est un petit garçon de sept ans, Marcel Poirot, fils d'un aubergiste de Commercy.
On apprend que le 24 avril, un ouvrier chaufournier, Emile Bouchery, est arrivé dans la petite ville, en compagnie de son épouse. Le couple s'est installé dans l'auberge Poirot, sise à la rue de la Paroisse, où il a loué une chambre. Emile qui a été engagé par la société des carrières d'Euville, s'est rendu sur son lieu de travail et il a averti sa femme qu'il rentrerait tard. La femme, qui a passé la soirée à jouer avec le fils de l'aubergiste, a demandé au moment d'aller dans sa chambre si elle pouvait emmener le petit garçon avec elle. Elle avait peur de rester seule, le petit dormirait dans son lit. Les parents acceptent. Vers 22 heures, un locataire, qui réside au premier étage, entend des cris d'enfants.
Il alerte aussitôt l'aubergiste et sa femme qui se précipitent dans la chambre de Mme Bouchery. Ils y découvrent alors un spectacle horrible : Marcel gît sur le lit, inanimé, la bouche pleine de sang. madame Bouchery est étendue près de lui, les vêtements tachés de sang. Le médecin qui arrive quelques instants après, ne peut que constater la mort de l'enfant. Il relève sur son cou et sa nuque des marques de meurtrissures. Quant au sang, il provient de sa langue qu'il a mordue.
— Malheureuse, s'écrie l'aubergiste, qu'avez-vous fait ?
— Moi, répond la femme, les yeux hagards, mais rien !
Les gendarmes arrivent à leur tour.
Ils procèdent à l'arrestation de la femme. En la fouillant, ils découvrent sur elle une lettre de l'avocat Henri Robert la félicitant de sa prochaine libération. Cette femme est Jeanne Weber !
L'autopsie, effectuée par le docteur Parisot va montrer que l'enfant est mort par strangulation. Pour confirmer cette conclusion, le médecin demande au pathologiste Michel, professeur à l'université de Nancy, de venir lui donner un coup de main. C'est chose faite le 11 mai. Le rapport signé par les deux hommes ne comporte aucun doute : Marcel Poirot est mort par strangulation.
C'est une explosion de colère dans toute la France : comment a-t-on pu laisser en liberté une meurtrière pareille ? Thoinot et ses amis de l'école de médecine légale de Paris vont garder le silence. En tout cas, ils ne reconnaîtront pas leurs erreurs. Quelques mois après seulement, ils vont réagir : Jeanne Weber, selon eux, n'a commis qu'un meurtre, celui de Commercy. Autrement dit, ils ne se sont pas trompés dans leurs précédentes autopsies ! Toujours d'après Thoinot et ses amis, auxquels s'est joint l'avocat Robert, ce sont les épreuves infligées à la «malheureuse», par les accusations et les procès, qui lui ont fait perdre la raison !
Reconnue irresponsables, Jeanne, elle, est envoyée à l'asile d'aliénés de Maréville où elle va se pendre, deux années après son admission.
Cette fois-ci, le dossier de l'ogresse de Paris est définitivement clos. (à suivre...)


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