Les participants au 2e colloque international sur la langue arabe et la mondialisation organisé par la Faculté des Lettres et sciences humaines «département de Langue arabe» de l'Université Hadj-Lakhdar de Batna, ont affirmé que la promotion de la langue arabe passait par son ouverture aux cultures étrangères. Il faut faire une lecture juste de l'histoire contemporaine pour trouver les solutions adéquates à la réalité de la langue arabe à la faveur du développement technologique et cognitif effréné, ont recommandé les intervenants à cette rencontre scientifique dont les travaux ont débuté, mardi, avec la participation d'enseignants et d'experts algériens, égyptiens, qataris, malaisiens, libanais, français, soudanais, marocains et palestiniens. De son côté, Abdellah Abderrahmane, directeur de programmation de la langue arabe pour les étrangers de l'Université du Qatar, a fait le lien entre la langue et l'identité nationale alors que l'enseignant Sayed Hamed de l'Université du Caire a indiqué que «la réponse à tous les maux dont souffre la langue arabe est de l'ériger en langue de sciences». Promouvoir la traduction, définir un appui politique ferme et tirer avantage de la dimension religieuse et du legs civilisationnel de la langue arabe sont autant de facteurs à même de promouvoir la langue arabe. La 2e édition de la manifestation scientifique a examiné, deux jours durant, six thèmes, à savoir la réalité de la pratique de la langue arabe, la langue arabe et l'identité, la langue arabe et les chaînes satellitaires, la langue arabe et Internet, la langue arabe éducative et l'avenir de la langue arabe.