Le coup d'envoi de la 2e édition du festival du court-métrage «Taghit D'or» a été donné, lundi, à Taghit, dans la wilaya de Béchar. Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, Azzeddine Mihoubi a déclaré avant le coup d'envoi du Festival, que «le cinéma national connaît actuellement un nouveau souffle à travers la réalisation de nouvelles œuvres notamment Le lion des Aurès, consacré à la vie et au parcours militant du chahid Mustapha Benboulaïd. Et d'exprimer sa satisfaction quant à cette nouvelle dynamique du cinéma national, qui, selon lui, s'inscrit dans le cadre des efforts des pouvoirs publics visant à rendre au 7e art algérien sa renommée. Pour le membre du gouvernement, l'organisation de cette 2e édition du festival, prenant cette année une dimension internationale, traduit le souci des pouvoirs publics d'offrir, aux jeunes cinéastes nationaux, un espace leur permettant de se faire connaître et de vulgariser leurs œuvres et réalisations. Cette présente édition enregistre, selon les organisateurs, une projection de 26 œuvres cinématographiques. Ces projections sont programmées dans le cadre de la compétition officielle. Tandis que neuf autres films au titre du panorama de ce festival. Il est prévu également dans le programme des projections spéciales, notamment Amal du réalisateur hindou Richie Mehta, El-Kahira Mounawara bi Ahliha du défunt Youcef Chahine et Pontecorvo de l'Italien Mario Cannal et Mascarade de Lyes Salem. Les projections de ces deux derniers films auront lieu en présence de leurs réalisateurs qui parleront du parcours et de la vie du réalisateur de La Bataille d'Alger pour le premier. Lyes Salem abordera son expérience et passage de la réalisation du court-métrage au long, souligne Mouna Malki. Ces projections, qui auront lieu dans une KheÏma-cinéma, permettront sans doute aux nombreux cinéphiles des différentes régions du pays déjà présents à Taghit, de renouer avec les spectacles cinématographiques dans un environnement touristique. Les innovations pour cette deuxième édition du «Taghit d'Or» portent sur la transformation de ce festival en une compétition internationale, afin «d'ouvrir nos horizons sur ce qui se fait en matière de court-métrage dans le monde et confronter ainsi nos expériences», soulignent de leur côté les responsables de l'organisation de cette manifestation. Toujours en matière d'innovation, un atelier permettra aux réalisateurs participants la réalisation collective d'un court-métrage pendant la durée du festival. Il est prévu également la mise en place d'une plate-forme média intitulée «Le collectif de Taghit», une sorte de base de données qui facilitera aux réalisateurs une meilleure diffusion de leurs œuvres. Cette action s'inscrit dans le cadre de l'un des objectifs de ce festival à savoir la promotion des productions artistiques des cinéastes, de même que la diffusion et la vulgarisation de la culture cinématographique, tant en Algérie qu'à l'étranger, soulignent les mêmes sources.