Résumé de la 27e partie n Sarah avoue à sa belle-mère, Karima, qu'elle est amoureuse. Celle-ci, se rappelant son expérience, la met en garde contre les garçons. Les deux jeunes gens se rencontrent à l'arrêt du bus universitaire. Ils se font la bise et prennent place l'un à côté de l'autre. — Alors, ça va ? demande Toufik — Oui, dit Sarah La jeune fille se tait un moment, puis dit. — J'ai parlé à maman… — De quoi ? demande le jeune homme. — De nous deux… Toufik la regarde. — Tu as parlé de moi ? — Oui, dit-elle, maman se doutait de quelque chose… — Elle a fouillé dans tes affaires ? — Non, non, mais elle a du flair ! Elle rit. — Quand quelque chose ne va pas, elle le sent immédiatement ! — Mais entre nous, tout va bien, n'est-ce pas ? Sarah le regarde. — Oui !. — Et tu as tout dit à ta mère ? — Oui… — Tout ? Il attend qu'elle dise quelque chose. Sarah sourit. — Oui, je lui ai dit que je t'aime ! Il lui serre la main fortement. — Moi aussi je t'aime, et je te le redis encore aujourd'hui ! Elle pose la tête contre son épaule. — Il faudra que ta mère nous autorise à sortir ensemble… — Je ne sais pas si elle le voudra ! — Pourquoi ? A la faculté, nous n'avons pas tellement le temps de nous voir ! — Maman est compréhensible, mais je ne sais pas si elle voudra ! Toufik fait semblant de se fâcher. — Comment veux-tu que nous nous connaissions ? Si nous voulons nous marier plus tard, nous devons nous fréquenter ! — Tu penses vraiment au mariage ? — Bien sûr que je veux t'épouser… Je n'épouserai pas d'autres filles que toi ! A moins, bien sûr, que tu ne veuilles pas de moi ! Comme elle ne répond pas, il lui prend doucement le visage et l'oblige à le regarder. — N'est-ce pas que tu veux m'épouser ? — Oui, dit-elle dans un souffle. Ils restent blottis l'un contre l'autre, heureux d'être ensemble, de s'aimer. (à suivre...)