Le terme «réfugié environnemental» a été employé la première fois par Lester Brown de l'institut de Worldwatch dans les années 1970, mais est devenu plus largement connu grâce au Programme d'environnement des Nations unies (Pnue), une décennie plus tard. Un document de l'organisation internationale de migration (OIM) définit les migrants environnementaux comme des «personnes ou groupes de personnes qui, pour des raisons indiscutables de soudains changements de l'environnement qui compromettent leur vie, sont obligés de quitter leurs maisons habituelles temporairement ou de manière permanente dans leur pays ou à l'étranger». Des études ont également prouvé que 1,36 million de personnes ont été déplacés suite à l'ouragan Katrina qui avait frappé au mois d'août 2006 les Etats américains de l'Alabama, du Mississippi et de la Louisiane où 60% de résidents de la Nouvelle-Orléans n'étaient pas retournés. Par ailleurs, des millions de personnes s'étaient retrouvées sans abri au Bangladesh après le passage, en 2007, du typhon Sidr qui avait détruit plus de 1,5 million de logements.