Le président des Maldives (au sud de l'Inde), Mohamed Anni Nasheed, a affirmé en novembre dernier, que son gouvernement allait économiser pour acheter de nouvelles terres au cas où cet archipel de l'océan Indien venait à disparaître dans les eaux en raison du réchauffement climatique. Ce pays, pour rappel, a été frappé en décembre 2004 par le tsunami qui avait dévasté une partie de l'Asie. «Nous ne voulons pas quitter les Maldives, mais nous ne voulons pas devenir des réfugiés climatiques vivant dans des tentes pendant des dizaines d'années», avait-il déclaré en citant l'Inde et le Sri-Lanka comme pays «réceptifs» en raison de cultures et des climats comparables avec ceux des Maldives et l'Australie aussi.