Salomon, en arabe Sulaymân, était le fils de David. Dieu lui avait accordé, à lui aussi, le don de prophétie : «Nous avons certes accordé à David et à Salomon une science. Ils ont dit : ‘'Louange à Dieu qui nous a préférés à beaucoup de serviteurs croyants.''» (s. 27, Les Fourmis, v. 15). Dieu a accordé à Salomon d'immenses richesses, il lui a soumis les éléments naturels et a mis à son service des génies et des démons. «Nous lui avons soumis le vent qui court doucement sur son ordre, apportant l'abondance, ainsi que les démons, les uns bâtisseurs, les autres plongeurs.» (Sourate 38, S'ad, versets 36-37). «(Les démons) lui faisaient ce qu'il voulait, comme hautes constructions, comme plateaux, pareils à des bassins, ainsi que des marmites bien ancrées…» (Sourate 34, Sabâ, verset 13). Quand David était vivant, il rendait ses jugements devant son fils. Ils invoquaient tous les deux le nom du Seigneur et celui-ci leur faisait prendre la décision la plus juste. Le prophète Salomon était un homme très pieux, il respectait toujours les commandements de Dieu et accomplissait la prière à temps. Pourtant, un jour, à la veille d'une bataille, il a consacré beaucoup de temps à la revue de sa cavalerie. Les chevaux sont si beaux et si grands qu'il s'est mis à les admirer l'un après l'autre. Il a ainsi oublié d'accomplir ses prières. Quand il s'est rendu compte de sa distraction, il s'est mis en colère et a tranché, avec son sabre, le cou et les jarrets des chevaux qui lui ont fait oublier ses prières. Puis, il se repentit et demanda pardon à Dieu.