Résumé de la 28e partie n Le jeune homme, qui a désobéi au roi, qui exigeait de ses courtisans qu'ils égorgent leur père, a caché le sien dans une jarre à grain. On égorge une brebis dont on répand le sang dans la maison et la cour pour montrer que l'aïeul a été sacrifié. Les soldats du roi ne tardent pas à venir pour vérifier, maison par maison, si les ordres du souverain ont été exécutés. On vient dans la maison du jeune homme. — as-tu obéi à l'ordre du roi ? — oui, dit-il. — Alors, dis-nous où est le corps de ton père ? — Je l'ai tué et déposé dans la cour ! — conduis-nous dans ce lieu ! Il les conduit, mais il n'y a, dans la cour, que des vêtements déchirés et pleins de sang. — il n'y a pas de corps ! — quelque bête sauvage l'aurait emporté dans la nuit… Voyez encore les traces de son sang, elles sont encore fraîches ! Les soldats voient, en effet, des traces de sang, cette preuve leur suffit. — c'est bien, tu as obéi au roi ! Dans la journée, le roi fait convoquer tous les hommes et leur dit, satisfait : — Vous m'avez obéi, et je suis satisfait de vous ! Tous sont soulagés, mais le roi change brusquement de ton et lance : — mais cela ne suffit pas pour prouver votre loyauté à mon égard. Je veux vous soumettre à une autre épreuve. Les hommes se mettent à trembler, redoutant que le roi ne leur demande de tuer un autre membre de leur famille ou de commettre une vilénie. Tous regardent le terrible souverain, s'attendant à un ordre effrayant. Mais ce que le roi va leur demander dépasse l'entendement : — Demain, leur dit-il, je veux que chacun d'entre vous vienne me retrouver, amenant avec lui son roi, son meilleur ami et son pire ennemi ! Et il tonne : — vous connaissez la sentence pour ceux qui ne m'obéissent pas : la décapitation ! Les hommes, terrorisés, se tiennent le cou. — maintenant, partez ! En quittant le palais, les hommes se disent, atterrés : — Le roi n'a plus sa raison ! — Il ne sait donc pas que notre roi, c'est lui ? — Chacun de nous doit lui demander d'aller avec lui ? C'est à ne rien comprendre ! — Et son pire ennemi ? On peut toujours demander à son meilleur ami de venir, mais son pire ennemi ! — Le roi est fou ! — Il est fou, mais puissant ! Demain, quand on se présentera devant lui, il nous demandera des comptes ! — Et gare à celui qui n'aura pas fait ce qu'il a demandé ! Chacun rentre chez soi, ne sachant quoi faire, se préparant déjà à subir, le lendemain, le courroux du roi. (à suivre...)