Résumé de la 4e partie n Après avoir ordonné à ses sujets de tuer leur père pour montrer qu?ils lui obéissent, le roi de Ouargla formule une autre demande? On fait sortir le vieux de la jarre à grains où on l?a mis. «Père, dit le jeune homme, le roi est devenu fou !» Le vieillard s?effraye, croyant que son fils vient le tuer. Mais il se rassure, en l?entendant parler. «Il demande à chacun d?entre nous d?aller le retrouver demain, accompagné de son roi, de son meilleur ami et de son pire ennemi !» Le vieillard sourit : «Le roi veut tester votre sagacité ! ? Mais ce qu?il demande est insensé ! Ne sait-il pas que c?est lui notre roi ? Et à notre pire ennemi, peut-on demander un service ?» Le vieillard sourit encore : «Mon fils, il ne faut pas prendre à la lettre les propos du roi. Quand il a parlé de roi, il a voulu dire une personne qui règne sur ton c?ur et qui te succédera? Quel est à ton avis, cette personne ? ? Mon fils, dit le jeune homme. ? C?est bien de lui qu?il s?agit ! ? Mais mon meilleur ami ? J?ai beaucoup d?amis mais en vérité je ne sais quel est le meilleur d?entre eux? ? Pense à quelqu?un qui est toujours prêt à te servir, qui t?obéit au doigt et à l??il, qui te défend et qui défend tes biens, qui est prêt à mourir pour toi? ? Tu décris là mon chien !» s?écrie le jeune homme Le vieillard sourit. «Tu l?as deviné ! Quant à ton pire ennemi? ? Des ennemis, j?en ai : il y a, parmi eux, des méchants, des envieux, des menteurs, je ne sais qui désigner comme le pire? ? Ce n?est pas de ces ennemis qu?il s?agit ! ? Mais alors? ? Mon fils, pense à un ennemi insidieux, qui échappe à ton contrôle, qui te désobéit souvent pour n?en faire qu?à sa tête, qui divulgue les secrets de ta maison, qui dilapide les biens que tu peines à amasser? ? Mais c?est de mon épouse dont tu parles ! ? C?est bien d?elle qu?il s?agit?» Le visage du jeune homme s?illumine d?un sourire. «Je comprends maintenant ce que le roi veut : c?est éprouver, après notre fidélité, notre capacité de raisonner ? Oui, mon fils, va donc le retrouver demain, dans sa cour, accompagné de ton fils, de ta femme et de ton chien !» A suivre