Résumé de la 29e partie n Toujours, pour éprouver la fidélité de ses courtisans, le roi leur demande de revenir, le lendemain, accompagnés de leur roi, de leur meilleur ami et de leur pire ennemi. Le jeune homme, qui a épargné son père, est comme les autres : triste et inquiet. Sa femme le remarque et lui demande. — Que se passe-t-il ? — J'ai été au palais… — Tu dois être content qu'on ne se soit pas rendu compte que tu n'as pas égorgé ton père ! — Oui, mais le roi a formulé une autre exigence ! — Quoi ! Il ne lui suffit pas de vous avoir ordonné de tuer vos père… — Ce roi veut notre perte ! La femme s'effraye, elle craint que le roi n'exige encore que ses hommes tuent d'autre membre de leurs familles. Mais son époux lui raconte ce que le roi exige. — Peut-on réellement faire ce qu'il dit ? demande le jeune homme. — Je ne sais pas, dit la femme. Il aurait fallu consulter les vieillards, qui possèdent la sagesse, mais hélas, il les a mis à mort ! Le jeune homme se rappelle alors son père. — Mon père, lui, est toujours vivant… — C'est une chance pour toi ! — Je vais lui poser le problème, peut-être qu'il saura trouver la solution ! On fait sortir le vieux de la jarre à grain où on l'a mis. — Père, dit le jeune homme, le roi est devenu fou ! Le vieillard s'effraye, croyant que son fils vient le tuer. — Quoi, il s'est rendu compte que tu m'as épargné ? — Non, non, ce qu'il demande n'a rien à avoir avec toi ! Il lui explique le nouvel ordre du roi. — Il demande à chacun d'entre nous d'aller le retrouver demain, accompagné de son roi, de son meilleur ami et de son pire ennemi ! Et le jeune homme ajoute, désespéré : — N'a-t-il pas perdu la tête ? Le vieillard sourit. — Le roi veut tester votre sagacité ! — Mais ce qu'il demande est insensé ! — Pas quand on exerce son intelligence ! — Ne sait-il pas que c'est lui notre roi ? Son meilleur ami, on peut toujours lui demander de nous rendre service. Et notre pire ennemi ? Peut-on demander un service à son ennemi, peut-on attendre de lui de l'aide ? Le vieillard sourit encore. — Mon fils, il ne faut pas prendre à la lettre les propos du roi. Le jeune homme insiste. — Il l'a bien dit : chacun doit venir accompagné de son roi, de son meilleur ami et de son pire ennemi ! C'est très clair ! — Et moi je te dis qu'il faut donner un autre sens à ces mots ! (à suivre...)