La mise en exploitation d'une quinzaine de sources thermales à Guelma est vue comme un élément déterminant pour consolider l'activité touristique de cette région où les sites naturels et archéologiques font d'elle une destination à part entière, selon les responsables locaux du secteur. Sur une quinzaine de sources thermales, aux propriétés thérapeutiques reconnues, plus d'une dizaine sont exploitées, dont Aïn Chedakha (Meskhoutine), Aïn Ben Nadji, Aïn Echffa, Bir Hammam Ouled Ali, Belhachani, Guerfa, Hammam N'bails, El- Mina, Assasla, Arroumia, Ben Tahar et Ennakhla. Le hammam Chellala et celui d'Ouled Ali, qui accueillent quotidiennement des centaines de curistes venant des quatre coins du pays et même de l'étranger, sont les plus renommés, selon la même source qui fait valoir que les eaux sulfureuses de la première source sont les plus chaudes du monde après celles d'Islande et permettent de soigner notamment les ankyloses et de nombreuses formes de rhumatisme. Ces stations thermales sont en outre entourées de paysages pittoresques marqués pour la plupart par des pierres monolithes hautes de 3 à 5 mètres, et par la vapeur des eaux à l'odeur sulfureuse qui se dégage du sol, procurant ainsi repos et détente aux visiteurs, ont assuré les promoteurs. Ainsi, dans une optique de développement touristique intégré, les responsables locaux de ce secteur visent à conjuguer thermalisme et tourisme culturel, avec notamment un riche panorama de sites archéologiques dont le théâtre romain, et les vestiges antiques de Thibilis ou Sellaoua Announa. A ces potentialités s'ajoutent la forêt récréative de Beni Salah, les grottes Ghar EÆSaïd, Djebel Taya (Bouhamdane) et le lac souterrain de Bir Osmane. La combinaison de ce patrimoine historique et naturel est vu comme un atout majeur pour mieux vendre le produit touristique dans cette wilaya où les opérateurs du secteur évoquent la création de coopératives de jeunes, dans le cadre des dispositifs de soutien de l'Etat à l'emploi, comme une «alternative à la mise en valeur des sources thermales non encore exploitées».